Accueil > Thémes > Urbanisme > La crise du centre-ville : nous avons des solutions
Ce matin, Natalie a commencé les visites de vœux aux commerçants rue Jean-Jaurès (haut) avec Sandrine.
On commente le coup d’éclat de la libraire-maison de la presse, Mme Tijéras, qui s’est opposée physiquement à des travaux restreignant un espace réservé aux livraisons. Tous les commerçants ne sont pas d’accord sur le sujet. Mais à qui la faute si l’on en arrive à de telles extrémités ? Depuis longtemps la mairie ne consulte plus personne, ou, quand elle le fait, n’écoute pas ce qu’on lui dit.
Les commerces du centre-ville ont été sacrifiés à l’ouverture des hyper-marchés.
La population s’appauvrit.
Les impôts commerciaux sont écrasants.
Nous payons la décision lointaine d’implanter un grand ensemble HLM entouré de chaînes en plein milieu du centre-ville, entre la rue G. Le Bigot et la rue Sevin.
Le choix du « tout automobile » par cette municipalité qui n’aime pas les vélos, mais ne prévoit pas non plus de parking, qui rétrécit les trottoirs au point qu’on ne peut plus s’y croiser avec des poussettes, rend ce centre difficile d’accès.
Enfin, la municipalité tente de liquider ce centre ville au profit d’un nouveau centre sur la Nationale 7, sans doute pour réaliser de juteuses opérations immobilières au profit de son promoteur attitré, la Sadev.
Nous pensons quand à nous que c’est réparable. Nous avons organisé une visite du centre-ville, pas à pas, avec l’urbaniste Michel Cantal-Dupart (co-président des Ateliers de l’Avenir à Villejuif) et de la spécialiste des déplacements « doux », Isabelle Lesens. Vous pouvez lire ici leurs analyses et propositions.
Il serait difficile de faire du centre ville une zone piétonne, il faut pouvoir y accéder en voiture. Mais :
On peut en faire néanmoins une « zone de rencontre » donnant une large place aux vélos, piétons, aux navettes, bus, véhicules de livraison et laissant l’accès aux parkings des résidents.
Les parkings, pour aller déambuler à pied parmi les commerces du centre-ville, peuvent être organisés tout autour, à quelques dizaines de mètres, à condition d’ouvrir le grand ensemble pour l’insérer mieux dans le cœur de la ville.
Une coopérative de livraisons pourrait être organisée : on choisit ses courses et on est livré chez soi.
Mais il faut aussi protéger économiquement les commerces en centre ville. Il est scandaleux que la majorité PCF-PS ait laisser fermer la dernière boucherie traditionnelle en centre-ville, alors que rue Jean Jaurès, elle interdit la reprise d’une boutique de décoration par une autre activité.
Il faudra soigner les itinéraires par les rues René Hamon et Edouard Vaillant, puis par Paul-Vaillant-Couturier
A ces conditions, le centre ville peut redevenir le pivot entre le "Campus archipel" scientifique et le métro M7.
Dans son projet de liquider les commerces du centre ville au profit de ceux à ouvrir sur la Nationale 7, l’équipe municipale sortante avait voté un projet de Plan Local d’Urbanisme qui excluait la rue Geoges Le Bigot de la « linéaire commercial à protéger et à développer ».
Nous avons alerté sur ce point lors de l’enquête publique : les observations de Natalie Gandais pour l’Avenir à Villejuif et celles de Alain Lipietz au nom de EELV dénonçaient cette détermination à tuer le centre-ville.
Heureusement, la commissaire enquêtrice a demandé et obtenu de la mairie qu’elle remette la rue Le Bigot dans le « linéaire commrecial ». C’est une victoire juridique, mais évidemment la mairie ne fait rien pour la mettre en œuvre…
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