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6 juin 2013

Compte-rendu du débat Centre-ville

Mardi 4 juin 2013

Lors de notre débat sur le centre-ville, Isabelle Lesens, experte-vélo et notre co-président Michel Cantal-Dupart, urbaniste, ont présenté des propositions pour le centre-ville après nous avoir accompagnés dans deux balades urbaines, l’une sur le thème de l’urbanisme et des commerces, l’autre sur le thème de la circulation piétons, vélos et autos.

Introduction de Natalie Gandais

Depuis 6 mois, nous rencontrons les habitants de Villejuif afin d’élaborer avec eux un projet pour les prochaines élections municipales, c’est ainsi que nous avons entendu l’expression d’un malaise, d’un mécontentement au sujet du centre-ville. Les uns déplorent des espaces publics dégradés et hétéroclites, les autres se sentent dépossédés de ce qui a fait l’attrait de Villejuif au 20e siècle.

En effet, bien des commerces de bouche (la charcuterie, la boucherie traditionnelle, les deux traiteurs, le caviste, le chocolatier, la petite poissonnerie, la bonne pâtisserie) ont fermé. Les enseignes des franchises nationales (de Neuville pour le chocolat, New Baby et Natalys pour les vêtements d’enfants, Sia pour la décoration d’intérieur), la grande parfumerie, ont disparu et avec eux l’image d’une ville où l’on trouve des produits de qualité et le plaisir de flâner en léchant les vitrines.

Bien sûr, le marché du samedi, très fréquenté, en profite. Monoprix aussi, qui vient d’ouvrir un rayon de poisson frais le vendredi. Mais on ne peut plus faire ses courses de Noël à Villejuif, sauf si on aime offrir des livres... ou les poupées russes des Amis de l’Oural qui tiennent un stand chaque année.

A la place de ces commerces regrettés, de curieuses boutiques pour la beauté se multiplient, avec leurs vitrines couvertes d’immenses autocollants illustrant les séances de bronzage, de blanchiment des dents, de vernissage des ongles ou de massage des pieds en aquarium. Ainsi que de multiples petits restaurants qui pour certains, comme le Paradis des fruits, ne tiennent pas deux mois.

Les commerçants que nous avons rencontré donnent plusieurs explications à cette situation : coût des loyers (on évoque 2000 euros mensuels pour une boutique située en pied de Hlm, avec à l’arrière des fenêtres « d’époque » c’est à dire sans isolation thermique), coût des taxes pour les commerçants (qui auraient augmenté de 50% cette année), difficulté de stationnement, saleté des rues...

Un dépôt d’ordures sauvage rue Sévin

L’aspect même du centre-ville, le bâti, les espaces publics ont changé, et pas dans le sens d’une amélioration. Les « vieilles pierres » du bourg ancien ont été largement démolies, des Hlm sont implanté autour d’espaces non-verts très mal entretenus, et tout le monde déplore la construction de l’immeuble sur l’esplanade principale entre la mairie, le marché, le théâtre et la médiathèque.

Comme la circulation et le stationnement sont toujours cités comme difficiles, nous avons commencé à inventorier les disponibilités en places de stationnement et à réfléchir comment les optimiser, et d’autre part nous avons invité Isabelle Lesens, experte en vélo, à nous exposer si et comment on pourrait améliorer la situation en favorisant les déplacements à vélo plutôt qu’en auto. Alain Lipietz et Claire Bretou ont accompagnée sa visite du centre-ville.

D’autre part, notre co-président Michel Cantal-Dupart, urbaniste de renommée mondiale, spécialiste des quartiers centraux agréables (de la médina de Tunis au projet Banlieue 89), a bien voulu parcourir avec nous le centre-ville, pour nous aider à préciser ce malaise et nous dire ce qu’il serait possible de faire pour réparer les multiples dégâts.

Je les remercie tous deux de leur présence, et je leur donne la parole.

Exposé de Michel Cantal-Dupart

Architecte et urbaniste

Introduction

Michel Cantal-Dupart explique que, dans son métier, l’observation de "villes-étalon" lui permet d’apprécier comment les responsables politiques se servent de leur pouvoir de décision pour mettre à profit - ou non - le potentiel d’une ville. La mission de l’urbaniste est, entre autres, l’embellissement de la ville.

Il note qu’à Villejuif, aucun projet cohérent n’apparaît lorsque l’on se promène. La ville semble être faite de bric et de broc. La rue Jean Jaurès par exemple n’existe plus aujourd’hui comme une rue structurée : elle est "en plus" et les habitants en parlent comme de "l’ancienne nationale 7".

Autre exemple, le potentiel de la place de la mairie et de l’église n’est pas mis à profit pour les habitants, il n’y a pas, de la part des pouvoirs publics, de “vision” des espaces publics.

Le tramway : une occasion manquée d’embellir Villejuif

Si la construction d’un tramway est d’abord un projet de transport en commun, elle est dans la plupart des villes accompagnée d’une politique d’embellissement de ses abords, et s’inscrit dans un projet d’urbanisme global. Il semblerait qu’à Villejuif, l’opportunité de redynamiser et de rénover les alentours de la ligne du tramway n’ait pas été saisie, contrairement à ce qui a pu se faire dans d’autres villes ayant introduit ce mode de transport.

Villejuif est pourtant une ville importante, forte de ses 55 000 habitants et de sa localisation dans la petite couronne de Paris. Comment repenser la ville pour améliorer la qualité de vie de ses habitants ?

Faciliter la marche à pied dans une ville agréable

Pour rendre la ville agréable, les déplacements à pied doivent être facilités. Vers les petits commerces de proximité comme vers les grandes surfaces. On ne peut pas, dans notre monde moderne, opposer grandes surfaces et petits commerces de proximité, les deux ont leur utilité.

Il est possible d’aller à pied du métro Louis Aragon à Carrefour, mais qui aurait cette idée ? (Surtout avec les travaux qui n’en finissent pas... ) La "sensation de distance" est trop longue, car il n’y a pas le confort nécessaire pour rendre le trajet facile à parcourir. En effet, pour une même longueur en mètres, la distance parcourue est ressentie comme plus ou moins longue selon l’environnement dans lequel le piéton se déplace.

C’est important de rendre la ville agréable, c’est l’esprit de la ville qui se reflète dans les aménagements. Il faut commencer par faire très attention au sol. Les trous et les dénivelés dans les trottoirs génèrent un manque de confort, particulièrement pour les personnes ayant un handicap ou se servant d’un déambulateur – dont l’usage va plutôt croître dans les prochaines années puisque le recours aux maisons de retraite n’est pas à la portée de tout le monde.

De même, des trottoirs bombés et découpés à chaque sortie de garage, comme ceux de la rue Jules Joffrin, n’encouragent pas les déplacements à pied. C’est pourtant le travail de base des ingénieurs de faire des trottoirs convenables ! La rue Romain Rolland, elle, est perçue comme agréable parce que ses trottoirs sont larges et réguliers, et qu’on arrive au bout de la rue sans avoir fait d’effort : on est accompagné dans un parcours en courbe. Au bout de cette rue, toutefois, on tombe sur l’arrière du théâtre, puis sur ce qui reste de la place du marché, trop petite, puis sur l’esplanade devant la médiathèque désormais mangée par un immeuble, et l’organisation de la ville semble moins réfléchie.

Enfin, la ville est riche d’impasses et de chemins, parfois privés comme l’allée Berlioz, c’est un potentiel qui serait à valoriser pour la marche à pied.

Mieux organiser le stationnement des voitures

Les commerçants se plaignent des difficultés de stationnement, pour eux-mêmes et pour leur clients. Le problème est plutôt dans la façon dont est géré le stationnement, les rotations, avec, notamment, le problème des voitures ventouses.

Prétendre éradiquer les voitures de la ville en enlevant les espaces de stationnement n’est pas non plus une solution car le problème est plus complexe que cela. Si on enlève des emplacements, les gens trouveront des astuces pour continuer à se garer dans la ville. En centre-ville, quand les gens viennent pour y faire leurs courses, ils ont besoin de leur coffre pour déposer leurs paquets.

De plus, les voitures ont une fonction dans la ville : elles rassurent en signifiant qu’il y a du mouvement. La démotorisation a du sens dans une ville comme Paris, où il est coûteux de se déplacer en voiture et où il existe un réseau dense de transports en commun ou de Vélib/Autolib. De toute façon, la tendance actuelle est à la hausse du coût de la voiture (véhicule, réparations, entretien, carburant, assurance...) : les problèmes d’engorgement causés par les voitures et le stationnement finiront par s’autoréguler.

Il faudra concevoir une politique de stationnement intelligente, en optimisant l’existant, tout en cherchant à dégager les vues. Il y a des endroits à Villejuif où on ne devrait pas y avoir de voitures. Devant le portail de l’église par exemple, il y a un emplacement - sans doute destiné aux convois mortuaires, mais il est utilisées par d’autres voitures.

L’église est d’ailleurs cernée au plus près par les voitures, ça ne donne pas envie de l’admirer. Il faudrait en dégager le parvis, et décoller les voitures qui sont en épi le long de la façade nord.

Recomposer une place au centre-ville

L’espace devant la mairie pourrait être mieux adapté aux cheminements piétons.

Il serait possible de recomposer une place entre l’église, la mairie, la médiathèque et le nouvel immeuble en reliant et restructurant les deux places comme une seule, et en retrouvant les perspectives qui guident le regard. A Villejuif, la perspective est trop souvent barrée par les immeubles, qui, de surcroît, créent de l’ombre.

En conclusion

L’aménagement de l’espace public est fondamental pour le futur d’une ville. Il faut se demander comment on entre dans la ville en sortant du métro, comment on y "perd son temps”. La marche à pied ne s’oppose pas à la voiture. Elle permet le plaisir de la promenade en ville. Il faudra partir de ce qui existe, faire cohabiter piétons et véhicules, et se demander comment faire demain pour que Villejuif soit bien dans 10 ans ?

Exposé d’Isabelle Lesens

Conseillère en politiques cyclables

La ville confortable

Une ville est confortable lorsqu’elle favorise les déplacements à pied. Quand ce critère est rempli, alors la ville a toutes les chances d’être aussi confortable pour les vélos, car les carrefours seront plus compacts et les voitures rouleront moins vite.

Les notions de continuité et de fluidité sont donc importantes pour construire une ville confortable. Les feux rouges en ville sont aujourd’hui des aveux d’échec. Ils appartiennent au domaine de la route, et non à celui de la ville. Les carrefours où les priorités sont claires et respectées, ou encore les petits ronds-points pour faire ralentir les voitures sans les obliger à s’arrêter, sont idéals. A ce sujet, la peinture au sol, notamment pour les ronds-point, permet d’adoucir la circulation. Il faut introduire une différence entre ville et route.

Lorsque l’on parle avec les commerçants, ils sont d’accords pour dire qu’il faut des grands trottoirs pour permettre le lèche-vitrine et donc favoriser le commerce de proximité. Isabelle Lesens cite l’exemple de la ville de Collégien, qui a été conçue de manière à ce qu’on pense en premier à la marche pour tout déplacement.

Les cyclistes dans la ville

Comment intégrer le vélo dans la ville en tant que moyen de déplacement à part entière ?

A Villejuif, ce qui frappe d’emblée ce sont les sens interdits : ils sont partout. Or les sens interdits sont une plaie pour les vélos : cela les oblige à faire de nombreux détours et ils sont sans cesse renvoyés sur les grands axes, qui sont inconfortables pour eux – d’autant plus que le vélo roule grâce à la puissance musculaire contrairement aux véhicules motorisés. Souvent, on ne comprend pas bien la raison d’être de ces sens uniques, notamment dans les zones pavillonnaires. La priorité des habitants n’est pas le transit dans leur rue. Il est important que la rue soit une zone favorisant la discussion entre les riverains par exemple.

Pour ce qui est des vélos et des pistes cyclables sur les trottoirs, c’est rarement une bonne solution. Le problème n’est que déplacé puisque les piétons remplacent les voitures en devenant de nouveaux obstacles. Dans ces conditions, le vélo n’est pas respecté comme moyen de transport, alors que dans le code de la route c’en est un ! A Paris, sur le boulevard des Maréchaux, on a rajouté les vélos sur le trottoir sans réfléchir à faire les choses bien. D’ autres villes ont repris ce modèle, parce que c’est Paris, alors qu’il n’a pas de sens.

Le modèle suédois est intéressant : les cyclistes dits "lents" sont tolérés sur le trottoir. Les facteurs, par exemple, rentreraient dans cette catégorie. En revanche, il est important d’ autoriser les cyclistes dans les couloirs de bus, et d’aménager ces couloirs assez larges pour que les bus puissent doubler les vélos. Enfin, pour des questions de sécurité, les vélos doivent pouvoir circuler à la droite de la chaussée.

En conclusion

Il n’est pas bon d’axer une politique sur un seul véhicule. La règle à appliquer est la suivante : la rue doit d’abord être conçue pour les piétons, ensuite pour les cyclistes, seulement après pour les transports en commun, et enfin pour les voitures. La priorité c’est de penser au confort des piétons, et après de considérer l’espace restant. Quand la ville sera agréable pour les piétons et les vélos, la transition se fera toute seule.

Débat Général

Le PLU

Un commerçant du centre ville s’inquiète des conséquences du Plan Local d’Urbanisme pour l’avenir des commerçants et demande si nous sommes en possession du dossier.

Natalie Gandais répond que le PLU a été "arrêté" par le conseil municipal il y a un mois et qu’il est consultable en ligne ici. Elle explique qu’il n’a pas encore été "approuvé" et que les citoyens pourront donner leur avis lors de l’enquête publique, qui aura lieu en septembre et donnera lieu ou non à des modifications du projet avant le vote d’approbation définitive en décembre 2013. A ce sujet, le projet de front bâti, qui peut faire jusqu’à sept étages le long de la D7, avec des commerces en rez de chaussée, est un enjeu qui nous inquiète particulièrement. Qui voudra aller faire ses courses là-bas ?

Un habitant de Villejuif raconte comment, grâce à une pétition, les habitants de son quartier et lui-même sont parvenus à empêcher la construction de deux des étages d’un immeuble en face de chez lui, car ils se sont aperçus qu’il était illégal de construire un bâtiment aussi haut. Comme par vengeance, on lui a rétorqué que de toute manière, un immeuble de 13 étages arriverait bientôt près de chez lui. Il s’inquiète pour l’avenir de la ville : Villejuif est-elle réellement en capacité d’accueillir 15 000 nouveaux habitants ?

Michel Cantal-Dupart estime que rien n’est perdu pour les habitants et que si ces derniers se mobilisent ils peuvent agir comme groupe de pression, lors de l’enquête publique, pour modifier le projet. Le PLU de Villejuif pas définitif et les habitants peuvent peser dans la prise de décision quant à l’évolution de leur lieu de vie.

A propos des Vélib

Philippe Vidal, auteur du blog villejuifnotreville.fr rappelle son combat devant les tribunaux pour empêcher la construction d’un immeuble et demande si une procédure permettrait d’avoir des Vélibs à Villejuif.

On lui répond que Vélib est un système de vélos en libre-service, qui fait l’objet d’un contrat entre la Ville de Paris et la société de publicité JC Decaux, installateur de mobilier urbain. Celle-ci a inventé pour les Vélibs un dispositif d’accrochage qui est sa propriété exclusive. Certaines villes de banlieue ont demandé à en avoir, le contrat a pu être élargi à toutes les communes limitrophes de Paris. Mais pour des raisons juridiques, ça ne peut pas s’étendre au-delà : les villes doivent respecter les procédures d’appel d’offre et ne peuvent pas favoriser Decaux. Ceci pose des problème de compatibilité entre les dispositifs d’accrochage aux "frontières" entre les villes...

C’est d’ailleurs pourquoi, pour Autolib, Paris et les villes de banlieue ont d’abord créé un syndicat mixte regroupant toutes celles que étaient intéressées, avant de lancer l’appel d’offre du marché qui a été attribué à Bolloré.

Le Vélib a été un déclencheur à Paris, il a permis de casser le tabou sur le vélo.
Villejuif pourrait décider d’un système de vélos en libre service, qui ne serait pas forcément calqué sur Vélib, en s’inspirant des expériences d’autres villes. Par exemple, le vélo a ressuscité à Bordeaux grâce à un système de location peu cher, longue durée (6mois) et renouvelable deux fois pour qu’à terme les gens achètent leur propre vélo. La nécessité de ce type de système à Villejuif est illustré par la présence de nombreux vélos attachés aux grilles du métro Aragon par les personnes qui l’empruntent chaque matin. Ce qui manque d’abord à Villejuif, ce sont des facilités de stationnement sécurisé pour les vélos.

Un habitant s’inquiète de la perspective d’un centre-ville réservé aux piétons et aux vélos. Natalie Gandais répond que l’idée n’est pas d’obliger tout le monde à se déplacer à vélo. Toutefois, à Villejuif, seulement 52% des ménages ont une voiture. Il est donc nécessaire de faciliter la marche à pied et le vélo en centre ville afin de simplifier la vie de tout le monde. Le mécontentement des habitants est relativement récent : nous voulons réfléchir à un centre ville en adéquation avec le XXIème siècle. Il faut essayer de comprendre les dysfonctionnements, comme par exemple la Ruelle aux Puits, qui est supposée être à double sens mais qui de fait ne l’est pas car les voitures se garent des deux côtés.

L’insécurité s’invite dans le débat

Un couple habitant place de la Fontaine se plaint de l’insécurité. Ils déplorent les agressions verbales subies lorsqu’ils promènent leur chien, mais aussi les jeunes qui boivent devant chez eux jusqu’à deux heures du matin et laissent des bouteilles cassées derrière eux. Ils expriment leur sentiment qu’il ne fait plus bon vivre à Villejuif comme autrefois. Ils expliquent que si les voitures sont garées en surface, Ruelle aux Puits, rendant impossible a circulation en double sens, c’est en raison des dégradations qu’elles subissent dans les parking souterrains de la résidence.

Michel Cantal-Dupart fait part de son expérience professionnelle : il conseille, afin de gérer les problèmes d’insécurité dans une ville, de concevoir des espaces publics propres et agréables à vivre. Le neuf ne doit pas être médiocre, il doit être pensé dans sa fonction d’aménagement de l’espace public. Cela permet de créer les conditions pour éviter la dégradation des lieux de vie ainsi que celle des relations entre les habitants.

Isabelle Lesens ajoute que dans certaines villes de la petite couronne, le nettoyage a été confié à des équipes en réinsertion. Comme ce sont les mêmes personnes qui habitent les lieux qu’elles nettoient, l’insécurité a régressée.

Conclusion

En conclusion, Natalie Gandais remercie Isabelle Lesens et Michel Cantal-Dupart, ainsi que tous les habitants présents pour leur participation au débat.

Elle annonce les prochaines initiatives des Ateliers de l’Avenir à Villejuif : une rencontre mi-juin avec les jeunes Villejuifois pour connaître ce qu’ils attendent des élus municipaux, et un débat début juillet, sur la sécurité et le vivre ensemble.

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Commentaires

2 Messages

  • David 27 août 2013
    18:06

    Je viens de parcourir cet article plein de bonnes intentions, mais par contre son application est invivable,
    la rue de la chapelle est devenue inaccessible à ses riverains, de plus aucune indication des modifications de circulation n’a été indiqué ; cela rend les déplacements des usagers du quartier plus que pénibles avec des itinéraires improbable le seul accés en voiture est la rue Delescluze (une petite rue)...
    "L’ingénieur" qui a pondu un tel plan de circulation doit avoir plus d’un nœuds au cerveau pour de réalisation aussi tordu... j’espère que les services de la voirie et de l’urbanisme vont se ressaisir.

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    • Alain Lipietz 13 septembre 2013
      22:43

      Bonjour
      Rentrés de vacances, nous avons dû plusieurs fois en effet emprunter la rue de la Chapelle pour enlever du matériel rue Ambroise Croizat (sinon nous aurions pris le métro...) et nous avons compris ce que vous vouliez dire. Cet incroyable acrobatie imposée par la mairie (?) vise peut-être à ralentir les véhicules qui dévaleraient la rue de la Chapelle ?? De simples ralentisseurs ou des marques au sol auraient suffi, sans déranger une rue résidentielle en y détournant le trafic d’un des deux axes Sud-Nord de la ville (hors la Nationale 7).
      Il va sans dire que cela n’a rien à voir avec les propositions de Mme Lessens.
      Alain Lipietz

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