Accueil > Qui sommes-nous ? > Les candidates, les candidats > Anita Jounent
Je suis conseillère formation à la retraite. Quand je suis arrivée à Villejuif en 2009, j’ai eu l’impression de parcourir mon album personnel : mon père, militant communiste, ancien des Brigades Internationales d’Espagne, membre des FTPF, a tenu à nous donner les prénoms des « camarades » de l’époque : Michel, Marie-Claude, Danielle, Georges, etc…
J’ai d’abord été conquise par Villejuif, par son apparente tranquillité. Et puis très vite, au hasard de mes promenades, de mes rencontres, j’ai ressenti un profond malaise entre les paroles de la Mairie et le quotidien : saleté sans nom, insécurité notoire dans certains quartiers en raison d’un « commerce particulier » -toléré au nom de la « paix sociale » ! Un centre-ville vidé de tous commerces typiquement « français ». Travaux pharaoniques dans tous les quartiers, qui vont faire de Villejuif une ville « écran » bétonnée, sans âme, sans histoire.
Mme le Maire affirme qu’« on ne fait rien de bon sans écouter les Villejuifoises et Villejuifois, sans tenir compte de ce qu’ils veulent. Bref, sans les respecter » (dans le bulletin « En avant Villejuif »). Il semble qu’au dernier Conseil municipal elle soit devenue malentendante quand a été abordée (à 23 heures !) l’approbation du bail pour la construction d’une mosquée. Des remarques percutantes ont été balayées, des interventions censurées d’un « taisez-vous ». Cela n’augure rien de bon si la majorité sortante est réélue.
Ces pratiques font partie d’une époque révolue, dont Villejuif ne doit pas être le dernier bastion.
2 Messages
16:49
grosses bises et allez les verts , margit te fais de grosses bises et moi aussi ,Stephane
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19:15
C’est mon premier, et sans doute mon dernier, engagement politique. Je l’ai fais pour Papa qui ne serait pas fière de voir ce qu’est devenu ce bastion communiste qui fût le plus virulent, quand il le fallait. Je me suis sentie portée par toute une équipe qui y a crû dès le début, qui n’a jamais renoncé même devant des attaques dignes de "gangsters". J’ai souvent pensé à vous, mes sœurs et frères, j’ai toujours été dans le doute d’une sanction de votre part. Merci de ces quelques lignes .
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