L’Avenir à Villejuif
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2 mars 2014

Alain Lipietz

Né dans le Val de Marne il y a 66 ans, j’habite Villejuif depuis 1988. J’ai deux filles et quatre petits-enfants.

Je suis Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, option urbanisme. J’ai commencé ma carrière en travaillant dans une Ville Nouvelle, puis sur le problème foncier au ministère de l’Équipement, puis j’ai travaillé à l’Institut de Recherche des Transports à Arcueil. Mais très vite je me suis tourné vers l’économie. Directeur de recherche au CNRS, j’ai piloté deux recherches internationales pour le compte de l’ONU (sur les crises écologiques globales et sur la situation des salariés dans le monde) et j’ai organisé pour Mme Aubry (alors ministre de la Solidarité de L. Jospin) une mission fondatrice sur l’Économie sociale et solidaire. Mais toujours je suis resté spécialisé dans le développement économique local ou régional, et le contexte de la mondialisation.

Parallèlement, je me suis engagé dans l’écologie politique. Premier élu Vert val-de-marnais au Conseil régional en 1992, puis élu et réélu tête de liste des Verts d’Ile de France au Parlement européen (1999-2009), jusqu’à ma retraite. Au Parlement, je me suis investi dans la régulation de la finance et la critique des effets du libéralisme dans le commerce international, tout en assurant le contrôle du Parlement sur la Banque Européenne d’Investissement, que j’ai contribué à réorienter vers le développement soutenable et l’aide aux collectivités locales. J’ai ainsi acquis une solide expérience dans les domaines qui se sont ajoutés aux problèmes de Villejuif : les conséquences locales de la spéculation financière.

En arrivant, j’ai aimé Villejuif, bien située, diverse, et j’ai admiré l’héritage des municipalités précédentes qui avaient su offrir un cadre encore verdoyant et des services publics abondants aux classes populaires fuyant la cherté du logement à Paris. Mais dès cette époque Villejuif me semblait sur une mauvaise pente : suppression progressive des fêtes et activités culturelles, densification irresponsable, montée de l’insécurité.... Cette ville nécessitait une équipe à la fois plus compétente et plus indépendante des promoteurs. Or l’équipe municipale communiste appuyait outrageusement et sans précaution les spéculations immobilières de son aménageur attitré (la Sidéco devenue la Sadev), massacrant les quartiers populaires du nord de la ville qui en faisaient le charme. Ces spéculations ont ruiné la ville, avec la crise immobilière de 1992.

En 1995 j’ai donc été convaincu par les Verts, par des militants associatifs et des militants socialistes et communistes de Villejuif et d’Arcueil en rupture avec leurs partis, de fonder une association, Villejuif-Autrement, qui a présenté une liste aux élections municipales. Nous avons obtenu 9,5 % mais la justice a invalidé cette élection du fait des irrégularités commises par la liste communiste ! Aux élections recommencées, nous avons encore progressé. Et en 2001 nous avons atteint 24 %. Mais en 2008, député européen et adversaire du cumul des mandats, je ne me suis pas représenté, et la concurrence d’une liste MoDem nous a ramenés sous 14%.

Quand Europe-Écologie a lancé à Villejuif une association encore plus large, Les Ateliers de l’Avenir à Villejuif, pour préparer une alternative pour notre ville, je pensais y servir simplement comme conseiller. Mais les militants associatifs et Natalie Gandais m’ont convaincu que je devais mobiliser mon expertise et mes acquis professionnels dans les domaines du développement local et de la finance, pour le sauvetage de Villejuif.

Or l’échelle du développement local telle que je le conçois dépasse souvent les limites de Villejuif et s’étend au moins à l’agglomération du Val de Bièvre. Les électrices et électeurs, le 23 mars, désigneront pour la première fois, directement, les « conseillers d’agglomération » du Val de Bièvre. J’ai donc accepté d’être le candidat de la liste L’avenir à Villejuif à la présidence du Val de Bièvre.

En outre, je me suis mobilisé ces deux dernières années contre un schéma directeur de l’Ile de France et contre la loi Paris-Métropole, qui veulent encore accélérer la croissance et la densification de Paris et de sa banlieue, tout en privant les citoyens de toute prise sur le cadre de leur vie de tous les jours.

Ce combat contre la « mégalopole » francilienne, pour la démocratie locale dans nos banlieues, rejoint ma volonté d’aider au développement de l’emploi dans le Val de Bièvre, à proximité de nos domiciles, au bénéfice de toutes et de tous.

Vous trouverez plus d’informations et de documents sur mon travail politique et professionnel sur mon site personnel.

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