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16 décembre 2017
Alain Lipietz

Après le conseil municipal interrompu : la contre-offensive des oppositions

Suite au passage en force du maire lors du conseil municipal du 8 décembre, les oppositions ripostent sur le terrain judiciaire : pénal et administratif.

Au conseil municipal du 8 décembre, le maire, sans majorité, a fait voter à la hussarde (en utilisant sa voix prépondérante) :

1- Un compte-rendu erroné du conseil municipal du 5 juillet. Il avait, ce jour-là, profité de la suspension de séance demandée par la majorité des conseillers municipaux pour faire voter, par une minorité de ses partisans restés dans la salle, un « protocole de préfiguration de la rénovation urbaine du quartier Lamartine » très contesté par les habitants. Son compte-rendu (à valeur officielle) falsifie les faits, affirmant que les conseillers municipaux… n’étaient sortis que lors du débat suivant. Il s’agit de faire croire aux bailleurs de fonds (l’État, le territoire Grand-Orly-Sein-Bièvre) qu’une majorité du conseil municipal de Villejuif s’était alors prononcé pour ce protocole.

2- Un « dont acte » affirmant que le débat budgétaire a eu lieu, alors que nous ne disposions que d’une vague page de déclarations sans chiffre.

3. Une décision sur les tarifs de stationnement payant dans la ville, alors que près de la moitié des conseillers municipaux étaient partis, excédés par ces méthodes : il n’avait donc plus le quorum.

Toutes les oppositions se sont réunies cette semaine, de M. Harel (tète de liste UDI aux élections de 2014) à Mme Cordillot (tète de liste PCF en 2014) en passant par le PS, la France Insoumise, la République en Marche (P. Vidal, tête de liste de VillejfuiNOTREville en 2014), Mme Leydier (divers gauche et MRC) et bien sûr L’Avenir à Villejuif. Soit 21 conseillers municipaux, représentant plus de 80% des citoyennes et citoyens de Villejuif aux élections du printemps dernier. Nous avons décidé :

-  d’envoyer au maire un « recours gracieux » (première étape obligatoire avant le recours au tribunal administratif) pour faire recommencer les débats sur les points 2 et 3. Le voici :

Recours gracieux

- d’envoyer à la Procureure de la République un signalement de ce qui nous apparaît comme un nouveau délit de faux et usage de faux dans le compte rendu du 5 juillet à propos du vote sur la rénovation du quartier Lamartine. J’écris « à nouveau » parce que nous en avons déjà envoyé un le mois dernier, sur la Bourse du travail ! :

Lettre Procureure sur Lamartine

- Parallèlement, un courrier dénonçant cette manœuvre est envoyé à M. Leprêtre, président du Grand Orly Seine Bièvre, qui , sur la foi de ce compte-rendu falsifié, avait mis au vote la ratification du protocole de préfiguration de la rénovation urbaine Lamartine :

Au Gosb sur Lamartine

Et bien entendu, nous avons envoyé copie de ces deux documents à M. le Préfet du Val-de-Marne, qui a les moyens d’exercer un contrôle de légalité sur les points 2 et 3.

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