J’ai grandi à Villejuif et j’ai profité de ses avantages : dans ma famille d’ouvriers, les vacances, on ne savait pas ce que c’était et si enfant j’ai vu la mer, c’est grâce aux colonies de la Ville. J’ai travaillé ici comme préparatrice en pharmacie, et maintenant comme masseuse et réflexologue. J’adore ma ville, c’est mon village.

J’ai pour cheval de bataille l’accession sociale à la propriété. Le logement social est une excellente chose, mais comme tremplin. Il n’est pas normal d’y payer un loyer toute sa vie et d’y finir ses jours.

Une ville de gauche, soucieuse du bien-être des petites gens, se devrait de monter des programmes permettant aux habitants aux revenus modestes d’acheter leur logement, comme cela se faisait dans les années 1950. L’ascenseur social fonctionne ainsi, quand on peut transmettre un bien à ses enfants. Et cela résoudrait les problèmes de mixité, les locaux seraient mieux entretenus, il y aurait davantage de respect et de civilité. C’est important pour le bien vivre ensemble.