Accueil > Actualités > Mercredi 13 novembre : Villejuif Autrement invite Natalie Gandais
Intervention de Natalie Gandais devant toute l’opposition municipale, pour répondre à la question de Villejuif Autrement : "Quelles seront vos 3 premières mesures ?"
Bonsoir,
je remercie Catherine Casel, la nouvelle présidente de Villejuif Autrement pour l’organisation de cette réunion, qui témoigne de l’ouverture d’esprit et de la maturité politique de cette organisation que j’ai connue en arrivant ici. Car ce qui nous arrive à tous est important, il s’agit de gagner les élections municipales, nous tous.
Présentation
Je m’appelle Natalie Gandais, j’ai 55 ans, je suis docteure en écologie, je suis née dans le 13e, j’ai vécu à Paris, Montpellier, Orléans, Nuits Saint Georges, Rochefort, j’ai milité comme parent d’élèves, j’ai été chercheuse, enseignante, j’ai travaillé avec des urbanistes, pour des élus de divers bords (surtout des écologistes, tout de même), je vis à Villejuif depuis 4 ans.
Le constat
Ce que j’ai découvert en arrivant ici, ce que j’ai observé, c’est une ville avec beaucoup de difficultés, des habitants mécontents, désemparés, et une opposition municipale qui n’arrive pas à se faire entendre.
Parmi les difficultés graves, il y a le chômage qui à Villejuif est bien pire qu’ailleurs, nous avons ici 13 % de chômage alors que c’est « seulement » 10 % au niveau de la France et 11 % au niveau du Val de Marne, ce qui représente 4000 personnes, et notamment des jeunes, plus de 500, qui n’ont pas d’espoir d’insertion et qui traînent...
Nous avons aussi de réels problèmes d’insécurité, qui nous ont attiré les honneurs de la presse cet été, les vieilles dames attaquées, les commerçants dévalisés, les courses poursuites de trafiquants, mais aussi les cambriolages, les parking souterrains que les gens renoncent à utiliser parce que leurs voitures sont démolies, du coup ça génère un surcroît de stationnement en surface, et des difficultés de circulation.
Et puis la municipalité a des perspectives de croissance rapide de la population qui passerait de 55 à 70000 habitants, avec des projets de constructions de logements et de bureaux tous azimut, au moyen d’un nouveau plan local d’urbanisme et de nouvelles ZAC (Aragon, campus Grand Parc) qui génèrent beaucoup de mécontentement, parce que ça implique la transformation (la destruction, même) de quartiers d’habitation, avec des expropriations, des projets de tours de 13 étages qui vont dominer des quartiers pavillonnaire comme au Lion d’or, aux 3 impasses, rue Ruelos. Ce sont aussi la destruction d’espaces verts (amputation du Parc e hautes-Buyères)et d’espaces agricoles (les Maraîchers) au profit des sociétés de bâtiment.
On détruirait des vies de quartiers, on construirait encore plus de logements sociaux (on voudrait atteindre 40 % alors que nous en avons déjà 38 % et que le seuil national est seulement de 25%), onferait venir de nouveaux habitants sans mettre en place les équipements publics (telles que crèches, écoles, qui sont déjà insuffisants), sans mettre en place non plus les services sociaux, d’insertion, d’accompagnement vers l’emploi dont ont justement besoin les habitants des cités HLM.
Dans le même temps, le centre-ville périclite, les magasins ferment, ce qui faisait l’agrément de Villejuif disparaît peu à peu, il n’y a plus de caviste ni de poissonnerie ni de charcuterie traiteur, ni de boucher traditionnel, ni de fromager. Le marché offre encore des produits relativement de qualité, mais quasiment pas de bio.
Ils sont tellement incompétents, c’est terrible ! Même la fin du chantier du tramway est ridicule, les passages piétons sont ratés, l’un qui débouche à cheval sur la piste cyclable, l’autre qui abouti sur une place de stationnement...
Et puis j’ai découvert aussi à quel point les citoyens sont muselés, à quel point les initiatives citoyennes sont entravées par la logique communiste « on sait ce qui est bon pour vous, alors pas le peine de vous écouter, pas la peine de soutenir vos initiatives ».
Comment changer ?
Je suis devenue responsable du groupe EELV de Villejuif, et j’ai vu que la position « d’opposition constructive » qui avait été celle de Villejuf Autrement – Les Verts depuis 16 ans n’offrait pas de perspective de changement. C’est alors que j’ai proposé une autre approche, d’abord au sein du groupe écologiste, j’ai organisé une série de débat sur les question locales : le travail, la santé, les femmes, l’alimentation, pour mieux connaître le « terrain ».
Puis, j’ai proposé une approche plus large, pour impliquer davantage les citoyens à l’élaboration d’un projet, pour les impliquer davantage dans la politique municipales , selon une démarche inspirée de celle que nous avions eue en 2000 et 2001 là où je vivais alors, pour la préparation des municipales que nous avions gagnées (contre la droite sortante), à Rochefort. Nous avons donc créé, en septembre 2012, les Ateliers de l’Avenir à Villejuif, une association pour élaborer un projet démocratique, écologiste et solidaire, et une liste de citoyens pour porter le projet aux municipales. L’idée étant de fédérer les citoyens en lutte contre cette mairie, de leur offrir un espace pour construire un autre projet.
Depuis plus d’un an, donc, nous avons beaucoup travaillé, j’ai fait appel à un réseau d’experts, des personnes que j’ai connues au long de ma vie militante et professionnelle, qui me connaissent et qui n’hésitent pas à se déplacer jusqu’à Villejuif pour contribuer à notre projet. De la même façon, en échange en quelques sorte, j’interviens régulièrement à l’extérieur sur les questions d’alimentation.
Ainsi, nous avons eu 3 réunions sur l’urbanisme et l’aménagement, avec Michel Cantal Dupart, Isabelle Lesens, Thierry Paquot, Gustave Massiah, nous avons eu une réunion sur la laïcité, avec l’avocat Rémi Rouquette et les représentants des cultes à Villejuif, nous avons eu un débat avec le professeur Belpomme, cancérologue très en pointe sur les question de prévention (pour répondre au « projet » de Campus grand parc qui est un projet pharmaceutique, curatif, de traitements, un projet pour soigner mieux le cancer mais pas pour empêcher d’attraper le cancer par la prévention). Toute cette démarche relève de l’éducation populaire, pour aider les citoyens à appréhender les questions municipales et à s’approprier leur avenir.
D’autre part, nous avons été très présents dans les réunions organisées par la mairie sur le PLU, le CDT, la lige rouge, nous avons écrit, notamment grâce à la compétence d’Alain Lipietz, de nombreuses interventions et commentaires lors des enquêtes publiques, sur le SDRIF, le PLU, le CDT la ligne rouge, et bientôt la zac Aragon. Ces interventions, nous les avons « données » aux diverses associations en lutte contre les projets de la ville, les habitants s’en sont inspirés pour répondre eux aussi aux enquêtes publique, ça a fait du bruit, nous avons d’ores et déjà gagné sur certains points. Alain Lipietz a même fait un « cours de PLU » dans notre Atelier.
Le point sur la préparation des municipales
Alors, où en sommes nous des élections municipales ? Je vous l’ai dit, la première valeur de l’Avenir à Villejuif, c’est la démocratie. Si je suis aujourd’hui candidate « tête de liste », c’est à l’issue d’un processus démocratique : j’étais la respnsable du groupe EELV de Villejuif, j’ai d’abord présenté ma candidature au groupe EELV de Villejuif au mois de mai, j’étais la seule candidate et j’ai été élue à l’unanimité. D’autre part, j’étais la co-présidente de l’association des Ateliers de l’Avenir à Villejuif, en septembre, nous avons eu une assemblée générale de l’association là aussi j’étais la seule candidate et j’ai été élue à l’unanimité (moins une abstention). L’AG des Ateliers m’a confié un mandat explicite : fédérer un rassemblement le plus large possible de citoyens, sans exclusive vis à vis de leurs origines politiques, autour d’un projet municipal construit sur la base de trois valeurs : écologie, démocratie et solidarité, et gagner.
J’ai parfaitement conscience, en disant « large » que ça ne peut pas être « tout le monde » , mais aussi large que possible, parce que je voudrais un projet pour tous, les anciens et les nouveaux habitants, les riches et les pauvre, les habitants de pavillons et ceux des cités Hlm, ceux qui ont du travail et ceux qui peinent à en trouevr, les citoyens français « de souche » comme les citoyens issus de l’immigration, alors c’est sûr qu’au fur et à mesure qu’on élargit d’un côté, on risque de perdre des morceaux de l’autre... Donc, à un moment donné, on va décider d’élargir de tel ou tel côté au nom des valeurs. Ca n’a rien de facile ! Il faut du courage et de la pédagogie...
Nous avons fait un premier document de campagne, un 4 pages qui explique la méthode pour rassembler les électeurs : écrire ensemble le projet, un premier panel de personnes qui nous soutiennent, une série de réunion pour écrire le projet, la semaine dernière sur l’emploi, demain sur la solidarité.
Alors, pour en venir à la question que Villejuif Autrement pose à tous les candidats quelles seront vos trois première mesures, j’ai choisi ce soir de vous présenter l’emploi, la sécurité et l’urbanisme.
L’emploi
L’emploi d’abord, parce que je suis convaincue que bien des difficultés (notamment l’insécurité qui est ma deuxième priorité ce soir) de Villejuif sont liées à ce taux de chômage terriblement plus élevé qu’ailleurs, que je m’engage à m’y atteler en priorité. C’était d’ailleurs le thème, la semaine de dernière, de notre première réunion avec les habitants pour « écrire ensemble le programme ». Car des solutions existent, ailleurs, les voici.
1) en ce qui concerne directement l’emploi des jeunes, nous installerons à Villejuif une antenne de la mission locale du VdB
2) Pour les adultes, nous créerons un PLIE (Plan local pour l’insertion et l’emploi), avec des formations spécifiques et des emplois pour les habitants, directement liés aux chantiers de réhabilitation thermique des cités HLM.
3) Nous rendrons accessibles et visibles ces structures pour l’insertion et l’emploi en les installant dans une Maison de l’emploi et des initiatives, afin que les personnes qui cherchent du boulot puissent accéder directement, sur place, aux conseils en création d’activité, que ce soit le statut d’auto entrepreneur, la création d’associations, de chantiers d’insertions, d’entreprises d’insertion par l’activité économique (l’État attribue 20000 euros d’aide pour chaque emploi d’insertion !), la création de régies de quartier, et toutes les types de structures qui relèvent de l’économie sociale et solidaire, avec des comités de pilotages réguliers autour des porteurs de projets qui réuniront les financeurs, (état, région, dép, boutique de gestion, fondations, banques, parainages... chambre de commerce et des métier...). Nous prévoyons aussi un bus itinérant (un Jobus) qui ira dans les quartiers à la rencontre des habitants pour présenter les services de la maison de l’emploi et des initiatives.
4) pour l’économie « classique », nous aurons une maison de l’artisanat et des entreprises, un club des entreprises du territoire, pour favoriser les échanges entre elles, travailler avec elles pour soutenir leurs activités, prévenir leur défaillances, et améliorer l’attractivité économique de Villejuif. Les politiques qui relèvent de l’agglo trouveront la leur relais. Nous favoriserons l’implantation d’activités correspondant aux qualifications des Villejuifois, afn que les emplois créés profitent aux habitants. On verra aussi (s’il le faut) comment adapter la fiscalité pour faciliter l’implantation de nouvelles activités.
5) et bien sur, en amont, nous mettrons en place les politiques de soutien scolaire, d’apprentissage du Français, (ou bien nous consoliderons l’existant, car il ne manque pas de bonnes volonté pour faire les choses dans un cadre associatif, mais ce son les moyens qui manquent, les salles notamment), nous veillerons à faire venir plus d’établissements de formation supérieure, (rappel échec de la fac de pharmacie)
6) et en accompagnement, pour les personnes vraiment « éloignées de l’emploi » nous aurons une maison des solidarités, dont le contenu n’est pas encore défini puisque la réunion sur ce thème aura lieu demain. Et une école de la deuxième chance
Nous avons parmi nous plusieurs personnes compétente pour diriger ces politiques en faveur de l’emploi, et en particulier Monique Lambert, qui est une ancienne de Pôle emploi et qui a eu l’occasion de le mettre en pratique dans sa vie professionnelle. C’est elle qui répondra tout à l’heure si vous avez des questions sur ce thème.
La sécurité
Concernant la sécurité, c’est très grave parce que les gens commencent à quitter Villejuif à cause de ces problèmes d’insécurité. C’est une question très importante, que la majorité actuelle ne veut pas voir. Il y a une adjointe chargée de la sécurité et tranquillité publique mais pas de service municipal correspondant. Quand on cherche « sécurité » sur le site de la Ville, on tombe sur « Hygiene et sécurité », l’habitat, la solidité des murs, l’inspection des commerces de bouche le bruit des perseuses et des tondeuses, (mais pas le heavy metal de la Bouée…) , les animaux domestiques et nuisibles, la sécurité incendie.
Pourtant, il s’agit ni plus ni moins de rendre la ville aux habitants, de leur rendre l’usage des parkings, les pieds d’immeubles, les abords des distributeurs de billets, les halls d’immeuble, les espaces verts, et notamment le parc des hautes bruyères, de s’opposer à aux usages inappropriés des pistes cyclables, aux nuisances sonores, de détourner les jeunes du chemin de la délinquance qui mine les familles.
Je viens de parler des politiques pour la formation, l’insertion et l’emploi, qui sont de l’ordre de la prévention, mais ça ne suffit pas. Pour écrire cette partie là du programme, nous avons eu une discussion approfondie, publique, sur la sécurité, en juillet, avec deux spécialistes, Yazid Kherfi, ancien délinquant « repris de justesse » qui aujourd’hui conseille les collectivités, et Serge Supersac, policier en retraite, ancien de la Bac, ancien CRS, qui nous ont conseillé sur la manière dont les habitants pourront, progressivement, se réapproprier le « contrôle social ».
D’abord, il faut se souvenir de l’époque des gardiens de la paix, des sergents de ville, des ilotiers. C’étaient des policiers qui avaient un petit secteur sous leur responsabilité et qui avait la charge de maintenir l’ordre sur leur secteur. Ils ont été supprimés dans les années soixante au moment de la modernisation de la police. Ils ont été un moment remplacé par la police de proximité, qui a été de nouveau supprimée par Sarkozy.
Il y a deux pistes pour remplacer la police de proximité, c’est d’une part augmenter les effectifs de police nationale, et obtenir pour Villejuif un commisariat de plein exercice, c’est ce que madame Cordilllot réclame à longueur de courrier à Manuels Valls depuis l’arrivée de la gauche au gouvernement, sans en obtenir rien du tout. L’autre piste c’est la création d’une police municiaple, compétent et bien formée (et je connais les formateurs qu’on pourra faire venir). La police municipale a des fonction d’ilotier moderne et de police administrative, elle a un rôle de dissuasion, et de sanctions.
En complément de la police municipale, il faudra aussi des éducateurs de rue, bien formés, compétents, et des médiateurs, pour désamorcer les conflits et rassurer les habitants en leur fournissant un interlocuteur facile à aborder. Il faudra aussi offrir aux jeunes des lieux, maisons de quartier, salles polyvalentes, ouverte tard le soir ! Pour qu’ils aient des lieux où aller plutôt que se rassembler dans la rue, ce qui inquiète les gens.
Ainsi que mettre en place une vraie politique de la jeunesse, nous avons rencontré une association qui fait des propositions intéressantes, débat le 4 décembre.
Ainsi que les animations, par exemple au Parc de HB ou grâce à notre vœu et à notre pétition, elles ont été maintenues alors que le PC et le PS voulaient les supprimer.
La question des caméra de surveillance a été abordée, il semble qu’elles aient un rôle dissuasif, e qu’elle soient réellement utiles dans les lieux fermés comme les parking où les banques, mais guère efficaces dans les rues. En tout cas le sujet n’est pas tabou.
Enfin, dernier point, la saleté de la ville, le mauvais entretien des espaces publics : La saleté attire la délinquance et l’incivilité, les expérience de « tolérance zéro saleté », dans le métro de New York par exemple, où les rames qui rentraient taguées la nuit étaient immédiatement nettoyées et repartaient propres à 5h du matin ont eu pour effet de considérablement faire diminuer la délinquance dans le métro.
Le maire, de par la loi, est responsable de la tranquillité publique, cette délégation importante sera donc de la compétence directe de la maire.
L’urbanisme
La question de l’urbanisme a été abondamment discutée depuis deux ans, dans le cadre de la révision du PLU, des diverses enquête publiques, et des luttes que nous menons avec les habitants des secteurs menacés par les zac, comme avec les usagers des jardins familiaux.
Deux lettres d’observation au PLU sont les bases de notre programme d’urbanisme, celle d’Alain Lipietz, et la mienne. Je laisserai à Alain le soin de présenter cette partie là, et de parler de la place de Villejuif dans la métropole du Grand Paris, puisque vous avez vu, dans le Parisien d’aujourd’hui, que c’est lui qui nous représentera à l’agglomération du Val de Bièvre.
Pour ma part, je dirais seulement que Villejuif doit devenir-redevenir une ville belle et agréable, et que pour ça, il est indispensable de réviser le PLU et les ZAC.
Agréable, ça veut dire identifier les modes de vie agréables, de quartiers, de villages, d’immeuble, et que nous allons les conforter au lieu de les détruire. Ca veut dire un plan de soutien au commerce de centre-ville au lieu de les obliger à se délocaliser les commerces sur la nationale 7, agréable, ça veut dire aussi requalifier les cités HLM, en concertation avec les habitants et les bailleurs.
Agréable, ça veut dire protéger les derniers espaces agricoles, le terrain des maraîchers, pour y créer des activité de type ferme pédagogique, un peu comme au parc de Lilas, et assurer la continuité de la coulée verte Bièvre Lilas.
Agréable, ça veut dire aussi que dans la renégociation des Zac, on devra trouver les emplacements et les financements pour réaliser les équipements publics (crèches, écoles) dont nous avons besoin, pour que tous les enfants aient leur place dans les écoles de Villejuif.
Belle, ca veut dire protéger les immeubles de caractère, encourager les travaux d’embellissement, avoir une charte architecturale pour conseiller les particuliers qui font des travaux, ca veut dire aussi reconquérir le paysage, la géographie physique de Villejuif, valoriser notre position sur un plateau bordé de coteaux, chercher les vues sur la Seine, sur Paris, pour se situer dans notre environnement, créer des chemins de promenades pour parcourir Villejuif à pied, voir comment relier ensemble les parcs, comment on peut descendre le coteau, accéder au promontoire des Hautes Bruyères...
Nous approfondirons ce sujet lors d’une prochaine réunion pour Écrire ensemble notre avenir, à l’école Robespierre.
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