L’ESS, ce sont des associations qui s’organisent pour rendre des services à la population. Elles les vendent, sans profit, et par leurs activités elles créent des liens entre les gens, font progresser la santé et l’écologie.

Novembre est Le mois de l’ESS, organisé par le Grand Orly Seine Bièvre. Il y a 3 ans, quand nous participions à l’exécutif, les projets fleurissaient : crèche parentale, régie de quartier, épicerie solidaire... Mais aujourd’hui seules 3 associations sont au programme à Villejuif : le Système d’Échange Local, la Ressourcerie et La Grande Ourse. (voir le programme sur le site laveniravillejuif.fr). D’autres associations ne se sont pas inscrites. Manque de moyens ?

Pourtant, l’ESS s’accroche. Ne pas gaspiller, recycler, réutiliser au lieu de jeter. Échanger directement les savoirs et les services. C’est qu’il y a urgence ! Urgence contre la pauvreté, pour le climat, pour la santé. Par exemple, La Grande Ourse, le 10 novembre, présentera un potager collectif bio, et ses activités de « café solidaire bio et végétarien, itinérant » dans tous les quartiers.

Les scientifiques montrent que manger bio diminue de 25 % les risques de cancer ? Mais comme le bio est plus cher, la mairie de droite refuse d’en faire une politique pour les quartiers populaires et de le généraliser dans les cantines scolaires. Or il suffit de manger moins de viande pour que ce soit moins cher. Et moins de viande, c’est moins de gaz à effet de serre… Et c’est bon : vous pourrez goûter le 10 novembre.

L’autre bonne nouvelle de l’automne, c’est que l’appel « Nous voulons des coquelicots » contre les pesticides dans les champs, dans les jardins et dans les assiettes, commence à récolter des signatures à Villejuif, et rassembler les habitants le 1er vendredi de chaque mois.