Accueil > Actualités > Une semaine de bizutage. L’affaire Jean Vilar
Après leur mémorable élection du samedi 5 avril, M. le nouveau maire et ses adjoint-e-s entrent dans une mairie tenue depuis 89 ans par le PCF. Ambiance…
Le samedi 29 avant le second tour et le lundi suivant, plusieurs camions, photographiés par les voisins, ont procédé à des évacuations. Malgré tous les avertissements, débordés, nous n’avions pas mis en place une équipe d’huissiers se relayant dans la surveillance.
Le lundi 7 commence par un tour d’horizon avec le Directeur général des services et ses adjoints. On s’observe. Sans doute, ils ont été loyaux avec l’équipe précédente. Sauront-ils l’être avec nous ? Nous sommes avertis qu’il va falloir vite distinguer, parmi les cadres, les « irréductibles » décidés à nous savonner la planche, les « hostiles » qui pourront revenir à des sentiments plus loyaux, par conscience professionnelle ou au premier incident sanctionné, les « légitimistes » et… les « enthousiastes » qui ne demandaient qu’à travailler selon nos principes de démocratie participative et d’écologie, et n’avaient pu jusqu’ici donner la mesure de leurs talents. Quant aux salariés de base, nous comptons les garder tous, sauf les « clients » incompétents, et leur donner les moyens d’une progression par la formation.
L’après-midi, on occupe nos bureaux. Natalie Gandais s’installe au second étage avec les adjointes issues de notre liste, ainsi que des adjoints et délégués d’autres listes, par affinités et regroupements de compétences. On s’aperçoit que M. Lebris occupait déjà ce second étage : il y a aura donc l’étage du maire (le premier) et celui de la première adjointe, comme dans la mandature précédente ! Il existe une certaine logique spontanée en politique.
Les bureaux sont propres et nets, sans clé, sans téléphone, sans ordinateur… certains sont vides de dossiers. Pas de « secrétaire d’étage ». Pas non plus de véhicule de fonction. Pas de bip pour entrer sur le parking. Au bout d’une semaine, on verra encore des cadres du PCF partir à la manif du 12 avril contre l’austérité avec des voitures aux armes de la ville. Il faudra pédaler sur nos propres vélos et nous contenter de nos portables, déménager nous mêmes les photocopieuses. Nous savons que les archives les plus précieuses sont envolées, que d’autres sont déjà dans les archives de la ville (mais comment les réclamer si l’on ignore leur existence ?) Heureusement, quelques bureaux n’ont pas encore été vidés, on se partage les dossiers qui concernent nos sujets respectifs, pour « au moins se faire une idée ».
La semaine va être consacrée au plus urgent. Jorge Carvalho, notre ministre de la tranquillité et de la propreté, est chargé de présenter en urgence un plan propreté. Monique Lambert (insertion, ESS) et Sylvie Thomas (démocratie), en binôme, font connaissance des enthousiastes cadres et chargées de mission « politique de la ville ». Philippe Vidal commence les comptes et évalue à un million (hors mosquée) le trou du budget 2014. Natalie Gandais dépiaute, comme on va le voir, l’affaire Jean Vilar. Et tous se hâtent de faire la tournée des popottes terrorisées par la propagande communiste du 2e tour.
Par exemple, on se rend avec l’adjoint « jeunesse et sport », Michel Monin, au Point Information Jeunesse. Des jeunes filles nous demandent si c’est vrai qu’on va supprimer le PIJ. Les enfants de toutes les couleurs du Conseil municipal des jeunes nous demandent si c’est vrai qu’on va les supprimer maintenant que la ville est de droite. Sur un présentoir, on trouve cinq exemplaires de l’Huma du jour… Lors du « pot d’accueil », vendredi, où tout le personnel est invité, on bavarde : « C’est vrai que vous allez supprimer le CCAS ? Privatiser ou fermer le centre médical Rouquès ? » On nous téléphone pour savoir s’il est vrai qu’on va supprimer Valouette, le réseau de bus de la Communauté d’agglomération. Etc…
Ce sera le banc d’essai des « bombes à retardement » semées par l’ancienne équipe.
Ce groupe (maternelle + primaire) est encastré dans la vaste résidence privée « Les Jardins de Villejuif », qui a vendu le terrain à la ville il y a longtemps, avec l’astreinte de ne pas bâtir de locaux à moins de 12 mètre des immeubles d’habitation.
Depuis des années, la communauté éducative (les enseignants et les parents d’élèves, dont le président, Eric Mercier, était sur notre liste au premier tour) négocie avec la Ville une extension « à tiroir » : construction ce printemps-été d’un centre de loisir, où on recasera provisoirement la maternelle qui sera reconstruite, avec un parking souterrain, de l’automne au printemps prochain.
Ainsi, avant le premier tour des élections, l’avant-projet définitif est présenté à la communauté éducative et au conseil syndical de la copropriété. Les résidents croient comprendre qu’une distance de 16 mètres est prévue entre le nouveau bâtiment et la tour de la résidence la plus proche. Tout le monde est content et va pouvoir voter "correctement".
Entre les deux dimanche électoraux, les choses se gâtent. Un habitant de la tour annonce à notre local : « Ils ont commencé les travaux ! Et sans afficher de permis de construire ! » Petit rappel : une fois un permis "déposé", les services et la préfecture instruisent le dossier, puis le maire doit "délivrer" et signer le permis de construire, et l’afficher. Une fois le permis affiché, les voisins (les « tiers ») ont deux mois pour interjeter un recours. Ces délais font normalement partie de la planification de n’importe quel chantier.
Au lendemain du second tour, l’équipe battue reste aux commandes jusqu’au troisième tour (l’élection du maire et des adjoints). Le 31 mars, les arbres sont abattus et les pelleteuses décapent toute la cour, d’inquiétants terrassements s’engagent (sans casque de chantier non plus, d’ailleurs). Un panneau de chantier apparait : il annonce un permis de construire… en date du 17 janvier. Les résidents nous bombardent de photos alarmistes, le syndic s’agite…
Le 17 janvier, trop tard pour un recours, alors ? Incroyable mensonge : cette date est en fait celle du dépôt du permis, non de sa signature. Nous apprenons plus tard que le permis, sans doute le dernier acte de Mme Cordillot, a été signé le vendredi 28 mars, l’avant-veille de sa défaite finale. Ainsi, le processus d’instruction a été mené à bride abattue : félicitations à la préfecture et aux services qui l’ont instruit en 2 mois et dix jours (les Villejuifois qui ont fait poser des panneaux solaires apprécieront). Honte à ce mensonge grossier : il a évidemment pour but de faire croire aux tiers que plus de deux mois sont passés et qu’il n’est plus temps de recourir.
Or, il y a, semble-t-il, matière à recours. De leur tour qui surplombe le chantier, les riverains sont convaincus que le bâtiment du centre de loisir sera à moins de 16 mètres, et même à moins de douze mètres (distance contractuelle), et que les enfants auront la vue directe sur les chambres des premiers étages, lesquels seront plongés dans une ombre perpétuelle. Déjà, plusieurs résidents annoncent le dépôt d’une plainte.
La 1ere adjointe en charge des travaux, du patrimoine et de l’urbanisme, Natalie Gandais, mesure aussitôt le danger. Bien que toutes les fautes, avérées (défaut d’affichage puis affichage mensonger, non respect du délais de recours) ou à prouver (non respect de l’astreinte de 12 mètres), soient entièrement imputables aux dernières heures de l’équipe sortie, la ville de Villejuif, en tant que personne morale, doit répondre des fautes commises, même si sa direction a changé. L’équipe nouvelle est dorénavant responsable. Et un procès, aboutissant à une condamnation qui semble inévitable, peut couter des dizaines de milliers d’euros à la Ville déjà surendettée.
Le mardi 8 au matin, lendemain de son entrée en fonction et de la première prise de contact avec les services, elle se rend à 8 h 30 à l’école Jean Vilar, qu’elle visite avec le directeur, la directrice et le président des parents d’élèves. Sur les plans sommaires dont dispose l’école, les 12 mètres n’y sont pas... Mais elle est convaincue de la nécessité de ne pas ralentir les travaux qui n’en sont encore qu’au stade du terrassement. Le directeur de l’école en profite pour lui signaler, là où doit être construit le centre de loisir, un petit délaissé rattaché à la résidence qui permettrait d’ouvrir un accès de ce coté, évitant de traverser tout le groupe scolaire pour se rendre au centre de loisir.
Elle court au service urbanisme pour consulter le permis de construire, constate qu’il a été délivré le 28 mars et qu’il stipule une distance de 12,10 mètres entre les deux bâtiments. Puis elle file au Centre technique municipal, où on lui certifie qu’il y a bien 12 mètres et qu’il n’est plus question de déplacer le bâtiment. Elle évoque l’idée d’un accès par l’autre coté. « On ne l’a jamais demandé, on a de trop mauvais rapports avec ces résidents ». Pour mettre tout le monde d’accord, elle convoque les parties (services techniques, représentants de la copropriété, directeur de l’école, en compagnie de Fadma Ouchart, la maire-adjointe aux écoles) à une séance de mesures le lendemain mercredi.
Sur place, le problème est enfin cerné : il manque environ un mètre ! Mais chaque appartement est dotée d’une loggia (un renfoncement ouvert, en retrait de façade) et il semble que les « 12,10 mètres" ont été calculés… jusqu’au fond des loggias.
Quant à l’important terrassement, il concerne la cour qui doit être de plein pied avec le bâtiment. Natalie Gandais demande aux services d’évaluer le coût et les délais pour reculer d’un mètre le bâtiment (vu que les fondations ne sont pas commencées, ce cout doit être assez faible). Puis entame la négociation avec les résidents.
Ceux-ci se dérident rapidement, déjà agréablement surpris que deux maires adjointes prennent le temps de discuter avec eux. Retireront-ils leurs plaintes ? On envisage des compensations… Natalie suggère que la ville achète le bout de terrain ouvrant un accès direct au centre de loisir : « Pourquoi pas ? » répondent les copropriétaires.
La seconde semaine, le maire rencontrera les copropriétaires et les services donneront l’évaluation d’un déplacement d’un mètre. On choisira à ce moment-là, mais la crise semble désamorcée, au prix d’un peu de respect mutuel.
Nous nous interrogeons sur l’invraisemblable série d’embrouilles ayant conduit à cette mini-crise : erreur des services due à la volonté de pouvoir annoncer (comme pour la mosquée) un résultat avant le premier tour alors qu’ils ont pris du retard au départ ? Volonté consciente d’empiéter sur le bien d’autrui sans indemnisation ? Volonté de cacher jusqu’au bout une faute initiale par un minable mensonge sur le permis de construire ? ou simple culture de l’impunité après 89 ans de « dictature du prolétariat contre le droit bourgeois » ?
Ou peut-être manœuvre pour placer sous les pieds de la nouvelle équipe une bombinette destinée à la mettre dans l’embarras ? Un commentaire parvenu hier sur notre présent site, accusant (tiens ! tiens !) « Madame Gandais d’essayer de freiner les travaux de J. Vilar », le laisse à penser.
Mais dès vendredi, notre attention est détournée par le recours en annulation des élections de Mme Cordillot. Un clou chasse l’autre.
42 Messages
20:06
Quel plaisir de constater si rapidement la façon dont notre nouvelle municipalité prend les choses en main !
merci
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13:32
"Les enfants de toutes les couleurs du Conseil municipal des jeunes nous demandent si c’est vrai qu’on va les supprimer maintenant que la ville est de droite."
Comme quoi la jeunesse n’est pas dupe ! Pour elle, c’est bien une ville UMP de "bonne facture" qui a été élue. D’ailleurs le sieur Liepitz (désolé si j’ai mal orthographié le nom) ne dément pas !
Quant aux bureaux vides, etc.....je voudrais bien savoir ce que Madame Voynet a laissé à Montreuil, à son successeur, un communiste (jeune qui plus est !). Des dossiers lourds de toute évidence (Le Méliès où elle à coupé dans les finances, dans le personnel, y compris son directeur, parceque la culture multi-horizons n’était pas dans sa case "écolo-bobo", la tentative (j’avoue ne pas m’être tenue au courant de la saga, tellement elle est minable sur ce coup là) de remettre en cause le centre de santé municipal au profit d’un laboratoire privé, etc. Elle n’a même pas eut le courage d’affronter les électeurs pour défendre son bilan qui était tout, sauf globalement positif (eh oui !).
Mais moi je suis démocrate, puisque communiste, et donc les urnes ont tranché, il faut respecter le suffrage universel. Rendez vous aux prochaines échéances municipales donc. D’ici là chacun(e) sera à même de comparer qui est ou était social, et ceux qui s’en proclame et qui devront le prouver.
Donc je dis à mes camarades villejuifois, courage, retroussons nos manches, rien n’est perdu (ou gagné) définitivement (re Montreuil, mais aussi Aubervilliers et quelques autres exemples significatifs, même s’ils ne doivent pas cacher, les erreurs, les défaites par ailleurs. En un mot restons lucides, analysons, et changeons ce qui doit l’être sans jeter le bébé avec l’eau du bain.
D’ailleurs, à ce propos, je suis certain que la nouvelle équipe , même contre son gré et sa culture de droite, sera obligé de conserver la plupart des acquis mis en place par l’ancienne majorité, sinon ses électeurs eux mêmes diront, "ah non, pas çà !" !
Donc courage à mes amis défaits, et sans mesquinerie, bonne chance à la nouvelle équipe......il vous en faudra pour tenir vos promesses !
Stéphane
NB : je ne viens qu’occasionnellement ici, donc inutile de me répondre si c’est pour m’insulter comme beaucoup ici s’en sont fait une spécialité.
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19:17
Bonjour Stéphane
Non , les enfants ne sont pas dupes, ils "recoupent l’information" et nous demandent si c’est vrai ce qu’on leur a expliqué la semaine précédente, du temps de Cordillot. Un bon réflexe, je trouve.
Quant à ce que Mme Voynet a aisé à Montreuil, je n’en ai pas la moindre idée. Ici, c’est Villejuif.
Cordialement
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16:51
Etant donné que ce sont les services de l’urbanisme de la mairie qui délivrent les permis de construire (après avis, selon le lieu, de l’architecte des bâtiments de France), n’y a t-il pas moyen, comme pour les particuliers, que la mairie fasse valider un permis de construire rectificatif ? Le délai n’est pas si long lorsque les services compétents ne se limitent pas à laisser se dérouler le délai légal aux termes duquel le permis est accordé tacitement...
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19:19
Bonjour
Comme expliqué dans l’article, le permis de construire est correct : 12,10 metres sont indiquées sur le plan. Mais sur les plans de chantier, il manque un mètre. D’où la demande d’évaluation du cout de remettre le bâtiment en conformité avec le permis de construire. A suivre...
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08:04
Mais il n’y a pour l’instant rien de construit ? Donc cela me semble encore bien gérable et sans coût à partir du moment où pour l’instant il n’y a pas eu de gros oeuvres engagés. C’est juste pour bien comprendre quels sont les coûts de déplacement de bâtiment dont vous parlez. En vous remerciant, bonne journée.
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15:18
Le fait est que si l’on considère que "la façade" est au fond des loggias, la Ville respecte l’astreinte, si on considère que "la façade " c’est le mur externe (par exemple le carré du toit, sur les photos illustrant ce billet ) la Ville est en défaut. Pour éviter les désagréments, procès, pénalités et retards ultérieurs, on peut négocier, ou reculer le bâtiment projeté. Reculer le bâtiment ne demande pas de modif du permis de construire (puisqu’il respecte formellement l’astreinte, selon une certaine interprétation de "la façade") mais les raccordements aux réseaux divers seront bien sûr à modifier, ça coute un peu.
Bref : réunion de conciliation entre toute les parties demain vendredi sous la présidence du maire.
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18:39
La lecture de l’ensemble du fil (dont le post de base) jusqu’à l’intervention de M. Lipietz du 17 Avril 15:18, est riche d’enseingement : on part d’un véritable complot ...
"Nous nous interrogeons sur l’invraisemblable série d’embrouilles ayant conduit à cette mini-crise : erreur des services due à la volonté de pouvoir annoncer (comme pour la mosquée) un résultat avant le premier tour alors qu’ils ont pris du retard au départ ? Volonté consciente d’empiéter sur le bien d’autrui sans indemnisation ? Volonté de cacher jusqu’au bout une faute initiale par un minable mensonge sur le permis de construire ? ou simple culture de l’impunité après 89 ans de « dictature du prolétariat contre le droit bourgeois » ?
... Et l’on arrive à la définition d’une façade, d’un nu de façade ... pas mal pour un X ponts et une urbaniste.
Le retour au calme est souhaitable.
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22:45
L’enfer se cache dans les détails et apparait à l’occasion de l’affichage d’un permis de construire à une date truquée : une "erreur" de 1 mètre dans le positionnement d’un bâtiment public, qui aurait pu entrainer procès, retards, pénalités et indemnités, etc. Merci à la mobilisation citoyenne qui a permis de cerner l’embrouille. Ensuite, la nouvelle mairie négocie un compromis dans l’intérêt de tous et de chacun (ce qui n’est pas la même chose), alors que tout aurait pu se régler en amont, il y a 6 mois, avec un peu de concertation et de respect mutuel.
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11:16
Le diable se cache dans les détails ...
Bon alors, le mètre il se mesure au nu de la façade (et sur la base de l’implantation figurant au PC d’origine du bâtiment, ou autrement ?
Pratiquement, réduire volontairement les emprises disposnible sur un terrain dont on est propriétaire (ici la ville) est tout a fait possible. Le feriez vous si vous, personnellement étiez propriétaire ?
Si il existe une "solution" apportant satisfaction aux voisins sans réduire significativement les droits de la commune, moi je suis pour... Si cela ne me coute pas en tant que contribuable d’apporter un avantage à ces voisins ;
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09:42
Et concernant les véhicules et les dossiers disparus, vous avez réussi à vos en sortir et à récupérer des éléments ?
Je trouve ces procédés peu démocratiques m’enfin, ce n’est pas comme si c’était nouveau :-/
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19:06
Bonjour Matthieu
Pour les véhicules, on avance à petits pas.
Pour les dossiers archivés, on les fait ressortir en blocs d’une année voir de plusieurs pour se faire une idée.
Pour ceux qui ont pu être évacués dans les fameux camions, ben…
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21:25
Bonsoir Mr Lipietz,
Les véhicules ont tous été remisé sur le parking du pôle technique depuis le lundi 8 avril. Je pense que vous ne pouvez pas ne pas le savoir...Il sont lavé, le plein est fait et ils attendent d’être attibués (d’ailleurs certains l’ont déjà été, le parking se vide...).
Pour la distribution des véhicules, tout comme celle des bips de parking ou les téléphones portables, il est évident que le personnel municipal attend les directives du nouveau maire.
Il en est de même pour les délégations de signatures et les arbitrages divers en fonction des nouvelles orientations.
Cela se passe de cette façon dans toutes les villes qui changent de couleur, dans un sens comme dans l’autre.
Cordialement
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01:39
Merci, Toi.
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07:58
félicitations à la préfecture et aux services qui l’ont instruit en 2 mois et dix jours (les Villejuifois qui ont fait poser des panneaux solaires apprécieront)
Je suis choqué par ces propos. Comparer l’extension nécessaire d’une école dans une ville en plein développement à l’installation d’un panneau photovoltaïque individuel est une insulte à l’intérêt collectif.
Toute cette énergie pour défendre les intérêts des résidents mécontents (à quel nombre ?), comment sera défendu le mécontentement des parents dont les enfants sont entassés dans cette école...
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12:48
Monsieur LIPIETZ,
La réponse à mon post précédent que vous aviez rapidement écrite portant sur l’intérêt collectif a été très rapidement supprimée. Pourquoi ?
Parmi les 750 lecteurs quotidiens de votre blog, qui doit choquer des villejuifois, des agents, et sûrement le politique, qu’il soit de votre union ou pas, je serais curieux de connaître la proportion de vos soutiens. Et oui, Monsieur LIPIETZ, la défense des intérêts privés et de la minorité que vous dites majoritaires, à un prix. Vous avez aujourd’hui, par vos agitations successives un os que vous rongez avec soin pour vous gargariser de démonter l’équipe précédente, mais au final, pour quel résultat ? Une indemnisation pour quelques propriétaires privés ?
Si, pour chaque projet, vous attachez autant d’importance aux intérêts privés que chacun ne manquera pas de vous faire connaître, la ville n’est pas prête de développer son territoire par des équipements publics, ou alors à quelle prix « d’indemnisations » diverses ? Sachez, Monsieur LIPIETZ, que l’on soit de droite, de gauche, écolo, locataire, propriétaire, tout le monde pourra faire valoir un intérêt personnel pour s’opposer à un projet, collectif ou non. Quid de la prérogative de puissance publique ? Le bilan de la nouvelle municipalité que vous représentez via votre union et au travers de ce blog risque d’être bien pauvre...
Vous vous empressez de publier au grand jour sur le blog de campagne de Madame GANDAIS des informations sur le fonctionnement interne des services (véhicules, bureaux, archives...), des propos diffamatoires, polémiques et parfois ciblés. Je ne vais pas vous apprendre qu’aujourd’hui, Madame GANDAIS est 1ère adjointe au maire de cette nouvelle équipe.Elle est donc un agent au service de la population, avec certes, des droits, mais également des devoirs, tout comme les fonctionnaires. Avez entendu parler du droit de réserve, bafoué par vos propos ? L’adjointe au Maire les soutient-elle ?
Monsieur LIPIETZ, vous êtes donneur de leçons, y compris sur le plan juridique concernant les risques de recours des quelques propriétaires privés face à un projet d’intérêt général, mais connaissez les risques de recours des agents municipaux et de l’exécutif précédent sur l’aspect diffamatoire de vos écrits ?
Dans un tract signé par tous les candidats de l’union adressé aux employés communaux, encore disponible sur vos sites de campagne, j’ai pu lire :
Rétablir le respect et la confiance entre les élus et les salariés dans une instance de concertation, notamment pour mettre fin aux comportements de rudesse et d’humiliation.
Pensez-vous que ce blog, diffusant à votre initiative des propos polémiques.... :
Sans doute, les employés ont été loyaux avec l’équipe précédente. Sauront-ils l’être avec nous ? Nous sommes avertis qu’il va falloir vite distinguer, parmi les cadres, les « irréductibles » décidés à nous savonner la planche, les « hostiles » qui pourront revenir à des sentiments plus loyaux, par conscience professionnelle ou au premier incident sanctionné, les « légitimistes » et… les « enthousiastes » qui ne demandaient qu’à travailler selon nos principes de démocratie participative et d’écologie, et n’avaient pu jusqu’ici donner la mesure de leurs talents. Quant aux salariés, nous comptons les garder tous, sauf les « clients » incompétents, et leur donner les moyens d’une progression par la formation.
...et pour la plupart erronés car démentis quelques posts plus bas, visant directement le travail des agents municipaux, des hypothétiques complots politiques et le travail de l’administration préfectorale, soient de nature à apporter la sérénité promise ?
Permettez-moi d’en douter...
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12:38
Bonjour Form Pet
J’ai republié en urgence ma réponse du 17 avril inexplicablement effacée.
Je ne peux pas répondre à votre question « sur vos 750 lecteurs quotidiens, la proportion de vos soutiens ? », car le vote est secret, et je ne vois pas comment le logiciel Spip pourrait m’en informer.
Je vois pas quel « os » est rongé. Depuis l’entrée en fonction de la nouvelle équipe, nous n’avons eu le temps de publier que trois articles, tant il y a de pain sur la planche. Après, ces articles deviennent en effet « l’os à ronger » des partisans de l’équipe battue aux élections, qui se déchainent sur le forum : c’est bien normal et c’est le jeu de la démocratie, non ?
Encore, nous ne publions qu’une partie de ce courrier des lecteurs. Ce site n’est pas un forum de presse ni le « blog de campagne de Mme Gandais », mais le site de l’association Ateliers de l’Avenir à Villejuif, ouvert depuis 2012, qui a présenté, non sans quelque succès, la liste du même nom. Le Forum sert à recueillir des propositions ou des questions de nos concitoyens. Nous publions quelques bravos et quelques insultes, pour l’ambiance, et répondons dans la mesure où nous en avons le temps aux billets critiques dès lors que leur discussion contribue à améliorer la vie démocratique à Villejuif. Nous écartons les agressions répétitives ou trop brutales (de part et d’autre, d’ailleurs), les digressions sur la politique nationale etc.
A l’heure où chacun peut créer son site ou sa page Facebook, nous ne nous sentons pas le devoir d’offrir notre site en support à tous les billets d’humeur : que cent sites rivalisent !
Vous constaterez au contraire que le site de l’opposition est dépourvu de forum. Il en est de même de ses composantes PCF ou PS à Villejuif (alors que par exemple le site de EELV à Villejuif est lui aussi doté d’un forum). Fossé culturel…
Mais venons-en au fond de votre commentaire.
Vous semblez considérer qu’une ville ne peut se développer qu’en piétinant le droit et la concertation, que vous réduisez à l’expression d’intérêts particuliers, théorisant ainsi ce que fut, durant des années, la pratique de l’équipe sortie, qui se prenait, on se demande au nom de quoi, pour l’Incarnation de l’Intérêt Général. Tel n’est pas notre point de vue et c’est sans doute pourquoi nous avons été élus.
Juste une remarque sur le droit, puisque vous semblez mépriser les droits des riverains protégés par une astreinte de 12 mètres. Avez vous pensé que ce mépris du droit peut jouer demain contre les intérêts de la Ville ? Connaissez vous l’histoire du moulin qui flanque le Palais de Sans-Souci ?
Vous critiquez mon reportage sur notre première semaine de fonction. Je ne vois pas ce qu’il a de diffamatoire, et nous n’avons reçu aucune plainte en diffamation. Les choses se rodent petit à petit dans une ambiance d’alternance, disons « abrupte », mais qui s’aplanira.
S’agissant des cadres, je rapporte les conseils généraux dont nous avons été abreuvés et que l’on donne sans doute aux bizuts de toute alternance. Il faut en effet bien distinguer entre les statuts des cadres dont parle cet article (DGS et DGA) et celui des salariés de base.
Les premiers, qui doivent pouvoir bénéficier de la confiance absolue de la nouvelle équipe municipale, sont régis par des règles particulières de mobilité (explorez sur internet : CNFPT, Centre de Gestion, etc). Je suis en mesure de vous dire en fin de seconde semaine que les « enthousiastes » sont déjà repérés ;-)
Les seconds, au moment de notre arrivée, sont traumatisés par la propagande du PCF déchainée pendant la semaine du second tour. Exemple : des réunions ont été tenues par ce parti à l’intérieur même des écoles communales expliquant au Auxiliaires (ATSEM) qu’elles seraient licenciées le lendemain même de notre élection. Il a fallu passer l’essentiel de cette première semaine à rassurer, pas à pas. L’article vous donne l’exemple du Point Information Jeunesse.
Le forum vous donne aussi l’exemple du syndicat Cgt qui (chose incroyable) s’est engagé par tracts dans la campagne électorale en faveur de la liste communiste, et qui se démène aujourd’hui pour inventer une agression contre les agents, faute d’avoir pu vérifier la tornade annoncée contre eux avant le second tour. Nous publions sa lettre à titre documentaire, faute d’avoir eu le temps de publier et commenter son tract du second tour, qui était beaucoup plus « salé ».
Cordialement
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17:42
Lettre ouverte à Natalie Gandais et Alain Lipietz
Madame, Monsieur,
Nous avons été saisis par un certain nombre d’agents qui ont pris connaissance des propos que vous avez tenus sur
votre site et s’en indignent.
Effectivement, le 14 avril, vous postiez un article sur http://laveniravillejuif.fr/spip.php?article284 où l’on peut trouver le
passage suivant :
"...Le lundi 7 commence par un tour d’horizon avec le Directeur général des services et ses adjoints. On s’observe.
Sans doute, les employés ont été loyaux avec l’équipe précédente. Sauront-ils l’être avec nous ? Nous sommes
avertis qu’il va falloir vite distinguer, parmi les cadres, les « irréductibles » décidés à nous savonner la planche,
les « hostiles » qui pourront revenir à des sentiments plus loyaux, par conscience professionnelle ou au premier
incident sanctionné, les « légitimistes » et… les « enthousiastes » qui ne demandaient qu’à travailler selon nos
principes de démocratie participative et d’écologie, et n’avaient pu jusqu’ici donner la mesure de leurs talents.
Quant aux salariés, nous comptons les garder tous, sauf les « clients » incompétents, et leur donner les moyens
d’une progression par la formation...."
À la lecture de ce paragraphe, nous n’avons pu que constater que leur indignation était légitime et vos écrits
particulièrement hors de propos.
En notre qualité de syndicat, défenseur des intérêts matériels et moraux des personnels de notre administration
communale, nous tenons à vous rappeler que les agents de la ville ne sont ni irréductibles, ni hostiles, ni craignant les
sanctions, ni légitimistes, ni enthousiastes, ni sans formation, ni des clients. Nous sommes d’abord et avant tout des
fonctionnaires. En cette qualité, nous sommes des techniciens, professionnels, ayant le Service Public au centre de nos
préoccupations de travail, au service du public, au service de la population villejuifoise.
Nous regrettons que vous ayez de tels préjugés à notre encontre. Mais en tout état de cause, nous n’accepterons pas
qu’il soit manqué de considération, somme toute élémentaire, aux agents de cette ville.
Être élu par la population ne donne pas le droit de se montrer irrespectueux à l’égard des professionnels que nous
sommes. Et qui continuerons d’exercer nos fonctions dans l’observation des règles qui sont les nôtres.
Villejuif, le 16 avril 2014
Le Syndicat CGT des Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maîtrise territoriaux de Villejuif.
Le Syndicat CGT des Ouvriers et Employés d territoriaux de Villejuif.
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19:05
Bonjour, syndicats Cgt des agents et cadres territoriaux
Nous sommes heureux d’accueillir votre expression sur notre site « L’Avenir à Villejuif ». Nous continuerons, quant à nous, à nous y exprimer en pleine liberté.
S’agissant des propos que vous relevez, nous ne voyons pas en quoi ils constituent une marque d’irrespect.
Vous êtes comptables des intérêts de vos membres, nous le sommes des attentes des citoyens qui vous paient à travers leurs impôts locaux. Nous sommes persuadés que ces intérêts ne sont pas contradictoires, bien au contraire, et nous veillerons, comme nous l’avons écrit, à ce qu’ils convergent effectivement et le plus tôt possible.
Nous avons bien observé que vous avez distribué, entre les deux tours, un tract appelant à voter pour une liste concurrente (ce qui nous a étonné de la part d’un syndicat indépendant des partis politiques) et présentant notre élection comme une terrible menace sur les emplois et les services publics territoriaux. Vous avez pu vous rendre compte que rien de ce que vous aviez annoncé ne s’est produit.
Bien cordialement.
repondre message
21:07
Monsieur LIPIETZ,
si bien sûr il s’agit d’irrespect lorsque d’emblée vous cataloguez au bout de 9 jours les fonctionnaires de cette manière.. !!! Villejuif n’est pas une zone de non droit, ce qui vaut pour les fonctionnaires le vaut pour les élus qui justement n’ont pas tous les droits ! Les syndicats ne représentent pas que leurs membres, mais l’ensemble des personnels (via leurs représentants Élus dans les différentes instances paritaires). Ils ont donc une légitimité à réagir face à de tels propos et à défendre les salariés s’ils sont attaqués.
Je doute que ce positionnement soit partagé dans votre majorité et curieux de savoir si l’employeur (autrement dit le Maire de Villejuif) couvre de tels propos...nous verrons....
Je trouve bien regrettable que certains élus politiques partent déja avec de tels préjugés. D’autre part, si les fonctionnaires sont payés avec les impôts des citoyens, il en va de même des politiques.
votre article est bien inopportun, un brin provoquant et c’est bien dommage.
Cordialement
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23:25
Bonjour Steph M.
Où est le problème ? qui pensez vous que nous avons déjà catalogué ? qui défendez vous à l’avance alors qu’aucune accusation n’est portée contre quiconque ? Distilleriez vous l’horrible soupçon que certains territoriaux de Villejuif ne sont pas "enthousiastes" ?
Je suis fonctionnaire en retraite et élu expérimenté. Il n’y a pas tant de différence : tous sont payés par les contribuables pour "servir", mais tous, croyez moi, ne le font pas. Chez les élus aussi il y’a des "irréductibles" (Villejuif vient d’en virer un bon paquet) et des enthousiastes !
Et croyez moi, nous avons entendu de la part de la population autant de plaintes contre les élus que contre les fonctionnaires. Ce que je sais c’est que les élus sont souvent responsables du comportement de leurs fonctionnaires.
Cordialement
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15:55
Habitante de Villejuif depuis 10 ans, j’ai apprécié : le dynamisme de cette ville, sa mixité sociale et son infrastructure (médiathèque, piscine). Mais surtout la qualité de travail des agents municipaux et leur dévouement. Mère de deux enfants j’ai pu profiter de la Ludomobile et du professionnalisme de ses animateurs. J’ai toujours était bien accueillis lors de mes démarches administrative au sein de la Mairie. Je n’ai jamais été au PCF et pourtant je ne peux que reconnaitre le travaille de l’ancienne mairie et de ses agents en faveur de la ville. Comment osez vous Mr Lipietz déverser autant d’absurdité sur des agents qui se démènent pour rendre les activités accessible à l’ensemble de la population et pas uniquement à une population qui en a les moyens... J’ai longtemps vécu à Saint Maurice, ville de droite, les rues sont propres, pas de jeunes qui font de la mobylette et empêche mon petit dernier de faire la sieste mais par contre aucune activité accessible à la jeunesse, pas de CMS qui permette de se soigner quand on a pas de quoi se payer une mutuelle..ect. Ah mais grâce à vous on va avoir des caméras de surveillances qui vont couter une fortune à la ville alors que des études ont déjà prouvées de leur inefficacité... L’argent de mes impôts locaux n’est pas fait en effet pour défendre votre idéologie et faire plaisir à une minorité de bobos ! Merci aux agents de la ville d’avoir défendues avec autant de force la retraite de mes enfants en 2010... Et rappelez vous que vous êtes en CDD de 6ans ce qui n’est pas le cas des fonctionnaires de la ville... Les agents de villejuif ont déja prouvé qu’ils savaient être au service du public, ils connaissent le sens du mot solidarité je leur fais confiance pour continuer à faire leur travail correctement.... Ecolo depuis toujours mais avant tout de gauche j’ai voté vert au premier tour mais jamais je n’oublierais qui défend mes interets et ce n’est certainement pas un chez d’entreprise UMP qui peut savoir la galère finanacière que je vis quotidiennement, ni un opportunisme pret à s’allier avec lui pour obtenir un poste ! La politique autrement laissez moi rire...jaune !
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17:39
Désolé chère Madame mais la "minorité de bobos" s’est retrouvée majoritaire. Nous vous remercions cependant d’avoir voté pour elle au premier tour. Sand doute parce que elle, elle avait manifesté pour les retraites non seulement en 2010 mais aussi en 2012 ?
Mais je ne comprends pas ce que vous reprochez aux services de la ville depuis une semaine. On vous a coupé l’accès à la ludomobile ? Expliquez vous, nous interviendrons immédiatement .
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13:42
Ne faites pas injure à l’intelligence des villejuifois et des fonctionnaires ! Ils savent très bien qu’en 9 jours vous n’avez pas encore modifié les modaliés d’accès, la diversité et la qualité, indéniables jusqu’alors, des services publics locaux.
En 9 jours, vous avez tout juste eu le temps d’écrire des propos déplacés et maladroits sur le personnel, d’ironiser sur les inquiétudes légitimes de quelques villejuifois(es) (telle votre fausse interrogation sur le service de la ludomobile !), de préserver l’intérêt de quelques propriétaires autour de l’école Vilar et du bâtiment Marenne, mais pas encore eu le temps d’aller plus loin.
Villejuifois et fonctionnaires ne sont pas dupes, ce n’est pas en 9 jours, mais bien tout au long des 6 années à venir, qu’ils jugeront de l’aptitude et de la volonté de la nouvelle équipe, à préserver le bien être de tous, l’intérêt du plus grand nombre, de toutes tranches d’âges, de toutes origines et de toutes catégories socio-économiques.
Alors, dans 6 ans, quelles évolutions aurez vous apporté dans les modalités d’accès, les prix, la qualité, la diversité des services locaux ? Moi en tous cas je garde précieusement les traces de l’existant et j’espère que beaucoup de villejuifois font de même et que dans 6 ans nous seront nombreux à pouvoir comparer en connaissance de cause.
Dans 6 ans, combien des fonctionnaires actuellement présents seront encore en poste, combien auront été sanctionnés, combien d’agents " clients entousiasmés par votre politique" rempaceront les partants volontaires ou contraints ? J’espère que le syndicat des salariés de la ville gardera précieusement un état de la situation actuelle, qu’il gardera mémoire de toutes les modifications à venir qu’elles soient collectives ou individuelles, et que dans 6 ans les salariés pourront ainsi comparer en connaissance de cause.
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16:08
Bonjour Villejuifois depuis 1975.
Vous visez l’inquiétude manifestée par cette interlocutrice. Elle s’inquiète de l’accès à la ludomobile. Point. Pour le reste, nous sommes bien d’accord que nous comptons développer ce qui est "bien" (nous avons visité par exemple le Parc du Huit Mai avec des chargées de mission "enthousiastes" ) et introduire des changements sur ce qui n’est "pas bien". Nous avons été élus pour ça, à une large majorité.
Vous nous demandez lesquels. Il est dommage que vous ne les ayez pas lus lors d’une campagne électorale qui fut pourtant longue. Vous semblez vous en tenir à ce que la propagande de Mme Cordillot a martelé : que nous allions licencier les agents du service municipal, supprimer les ATSEM, raser les HLM, fermer Rouquès, supprimer Valouette, etc.
Une suggestion : lisez notre programme « à la source ». Celui de l’Avenir à Villejuif est ici. Celui de la lise fusionnée « Union citoyenne » est là. Pour ce qui est des employés municipaux, c’est là.
Bonne lecture.
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11:33
Merci de ce témoignage.
Les agents du service public local, qui se dévouent à leurs missions au delà les alternances politiques, apprécieront.
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23:45
Quoi qu’est-ce que j’apprends ? Madame Gandais souhaite acheter le terrain de la copro des jardins de Villejuif pour sauver le monde de l’incurie supposée de la précédente équipe ? Avec quel argent ma bonne dame ? Les copropriétaires sont-ils au moins ok ou bien depuis votre haute suffisance vous garantissez sur parole leur adhésion à vos tartufferies ? Je crois savoir par des voisins que demain matin à 10h une réunion se tient avec votre bonne amie (Mme Gandais) et Monsieur le Maire nouvellement élu. Je vous souhaite bien courage...A qui allez vous faire croire que ce projet prévu de longue date et ô combien nécessaire pour nos enfants est la traduction de pseudo calculs politiciens de l’ancienne majorité ?
Pour affirmer cela comme vous le faîtes, il faut soit être de mauvaise foi et mentir effrontément à la populace qui vous a élu(e)s ou bien ne rien comprendre et n’avoir rien suivi à ce dossier très complexe ! Pour avoir participé en tant que Mère d’élèves à la concertation très poussée de la restructuration de l’école, je peux vous affirmer que tout s’est fait en étroite collaboration avec l’ensemble de la communauté éducative (au sens large). Les copropriétaires des jardins de Villejuif avaient une connaissance assez précise également du projet dans ses grandes lignes. Plusieurs rencontres et réunions ont pu avoir lieu avec des élus. Après, si l’information n’est pas passé, c’est un autre problème. S’agissant du projet en lui même, je dois dire sans être un adepte de l’ancienne majorité (j’ai voté pour EELV au premier mais pas au second) que le travail effectué par les élus en charge du dossier ainsi que par les services en charge des travaux de la ville a été très soucieux des remarques de l’ensemble de la communauté éducative.
En réalité le projet a été pleinement codécidé par chacune des catégories d’usagers en présence. Et il faut en remercier l’ancienne équipe. Je vous souhaite d’aller aussi loin dans la concertation au cours de votre Mandat Madame Gandais et M. Lipietz. Votre ex-colistier derrière lequel vous vous réfugiez lâchement pourra en témoigner aisément (seulement il faudrait que vous cessiez de parler à la place des gens...c’est assez énervant pour qui pratique cette école depuis des années).
Si les travaux devaient débuter le plus rapidement possible, c’est uniquement parce que le calendrier était serré (nous étions avertis longtemps à l’avance du rétro planning, il me semble qu’un élu avait à l’époque employé l’expression, "nous n’avons que peu de gras dans les délais" et nous étions très loin de l’échéance municipale). Sur site occupé ce chantier est très complexe car risqué pour les enfants, bruyant pour les temps scolaires et par conséquent il est nécessaire d’utiliser le temps des vacances (sans enfants sur place) pour avancer un maximum et ce en vue d’une livraison du site de l’accueil de loisir fin août. Ainsi les travaux de la maternelle pourraient débuter à leur tour une fois les affaires des professeurs déménagées au cours de l’été. Tout était prévu et planifié en concertation avec les équipes sur place.
Alors pourquoi tout ce ramdam ? Pourquoi donc faire tout un plat d’un problème qui est avant tout technique et juridique ? Je suis certaine que les copropriétaires sauront retrouver la raison dans cette affaire dans l’intérêt du groupe scolaire et donc des familles et des enfants. L’école Jean Vilar, vous semblez l’oublier un peu vite à force d’écrire à tort et à travers, scolarise beaucoup d’enfants venant de ces mêmes jardins de Villejuif. Et ça, il ne faudrait pas l’oublier également.
De grâce, cessez donc de diviser, de manipuler les uns et les autres et de jeter le bébé avec l’eau du bain ! Vous êtes aux affaires maintenant, comportez s’il vous plaît en élu(e)s responsables en commençant par être moins hargneux, plus humbles et surtout au service de tous (et non pas que de vos égos implacables...Madame Gandais qu’on a jamais vue à Vilar - sauf peut-être une fois à une réunion syndicale sur les rythmes scolaires - va tous nous sauver ! Allô quoi)
Cessez donc d’être en "Verts" et contre TOUS ! Pour (re)devenir Verts autant que c’est possible de l’être bien entendu sous le patronage d’un Maire UMP comme vous l’avez vous même souhaité !
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00:37
Bonjour Mme En Verts…
Désolé, votre commentaire s’était perdu dans les spams, il est un peu tard pour vous répondre sur la réunion de l’ensemble des parties organisée vendredi par M. le maire. Le compte-rendu en sera publié. Elle s’est fort bien passée.
S’agissant de votre question précise (« Madame Gandais souhaite acheter le terrain… ? »), relisez bien l’article : c’est le directeur de l’école qui suggère l’ouverture d’une seconde entrée directe vers le centre de loisir. Cela semble intelligent : il ne s’agit pas du même flux d’enfants, pas aux même heures… Mme Gandais, adjointe aux travaux, a donc sondé les copropriétaires, qui se sont montrés intéressés. Mais cette option sera mise à l’examen en temps utile.
Et relisez aussi l’article : il n’y est pas question, à propos de ce bâtiment, de « pseudo calculs politiciens de l’ancienne majorité » mais d’une série de fautes, de formes et de fond, sur le permis de construire et le respect de l’astreinte, risquant de faire prendre du retard à ce projet qui comme vous le dites a un planning trop serré. Un peu de concertation avec les riverains aurait sans doute évité ces pataquès.
Mais je voudrais insister sur votre seconde question : « Avec quel argent , ma bonne dame ? » Eh bien, celui des impôts ! C’est à nos yeux cela qui distingue une collectivité d’une entreprise. L’entreprise vend des marchandises à des clients qui les demandent. La collectivité prélève des impôts pour offrir des services publics telles que des maternelles, y compris à des électeurs qui n’ont pas d’enfant d’âge correspondant. Les maternelles ne sont pas des marchandises…
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16:14
Je suis très à l’aise pour évoquer cette affaire Jean Vilar. En effet, je ne suis ni électrice dans la Commune, ni dans le Département, ni en Région Ile de France. Donc, une neutralité totale. J’ai exercé ces dernières années à la Direction Départementale de la Concurrence Consommation et Répression des Fraudes, les fameuses DDCCRF et, à ce titre, ai siégé dans des commissions d’appel d’offres.
J’ai lu avec toute l’attention voulue les observations des uns et des autres. Plusieurs observations, non pas basées sur la polémique, mais uniquement dans des acceptions de droit.
1 Qu’un permis de construire ait été délivré, normal. Le plan de masse doit obligatoirement porter toutes les dimensions, du terrain, des bâtiments, des distances avec les limites séparatives. Reste à savoir quand le permis de construire a été délivré. Quelles étaient les distances avec les immeubles des Jardins de Villejuif ?
2 Au conseil municipal de décembre 2013, 2 évènements majeurs : le vote du budget de 2014, qui permet de financer des opérations d’investissement, et d’assurer des dépenses de fonctionnement, et aussi, plus important, en fin de séance de Conseil Municipal l’approbation de l’avant projet détaillé du "bâtiment à construire" au sein de Jean Vilar, avec la procédure de lancement du marché. Et là, précisément, une question pointue : y-a-t-il eu modification entre le dossier de permis de construire (les plans), et "les plans de chantier ? That is the question, sir Watson ! Si tel est le cas, il y a eu une opération d’enfumage préjudiciable à la collectivité, de nature à faire casser le marché public. N’oubliez pas que depuis les années 80, les permis de construire sont délivrés au nom de LA COMMUNE et non plus de l’Etat
En lisant le compte-rendu analytique de cette séance sur le site de la Ville de Villejuif, tout ce qu’il y a de plus officiel, nous voyons que Monsieur STAAT déclare qu’une concertation a eu lieu avec les résidents des jardins de Villejuif et qu’il n’y a eu aucun problème. ! Ah bon ! Ayant un parent et quelques relations au sein de cette résidence, je ne peux que m’en étonner ! Cette concertation s’est elle faite aussi avec les riverains de l’avenue de la République et de la rue René Hamon ? Ou uniquement avec ceux des Jardins de Villejuif ?
Vous pourriez penser que je suis contre un tel équipement. Sachez qu’il n’en est rien, je suis mère de famille et ma gamine est encore scolarisée en primaire. Mais le respect de TOUTES les règles de droit est primordial. Je ne sais ce qu’en pense Madame GANDAIS et Monsieur LIPIETZ.
Cordialement à vous. ML
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23:59
Bonjour Marie et merci pour vos remarques.
Cinq mois se sont écoulés depuis cette affaire du démarrage des travaux à Jean Vilar, on en est déjà à discuter avec la « communauté scolaire » de la seconde phase de cette opération à tiroir.
S’agissant du problème de l’astreinte : finalement la réponse s’est révélée ambiguë à 90 cm près. Constatant en quelques jours de négociations que la plupart des habitants ne faisaient pas une affaire de ces 90 cm, Mme Gandais (maire adjointe en charge des travaux) a conseillé au bureau municipal de ne pas retarder les travaux (il aurait fallu refaire tous les plans si on avait décalé le bâtiment).
C’est en effet le retard sur tout le processus qui s’est révélé préoccupant. Les nombreuses petites irrégularité au lancement (permis de construire antidaté publié après le début des travaux, non-consultation des riverains etc) traduisent le retard accumulé dans l’année précédente, retard qui a eu des conséquences non-négligeables. Ainsi, les services avaient constaté que les deux réponses à l’appel d’offre étaient trop chères et qu’il fallait sans doute relancer un appel d’offre, mais Mme Cordillot a tranché que c’était trop tard si l’on voulait démarrer à temps, et il lui a donc fallu accepter un devis trop élevé (un peu comme pour les stades de la coupe du monde brésilienne ;-)) .
Les retards sont maintenant largement rattrapés, mais il faut continuer les travaux pour la rénovation de la crèche pendant l’année scolaire, ce qui est une gêne pendant la pose méridienne (où les enfants sont sous la responsabilité de la Ville). Mme Ouchard, adjointe aux écoles, a donc demandé une dérogation à la semaine de 4 jours et demi pour cette école, afin d’avoir un jour « sans enfant » et aller plus vite. Refus de l’inspection académique. Mais des solutions de rechange ont été trouvées (utilisation d’autres locaux pour le péri-scolaire).
Bref, la bonne volonté générale a permis d’aplanir la plupart des réserves, dès lors que le dialogue a été ouvert et que chacun a pris conscience de l’intérêt général et que l’on veillait à réduire la gêne au minimum.
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15:42
Bonjour M. Gérin
Je réponds à votre commentaire du 18 avril à 11 h16, avec une marge plus grande, ce qui me permet de faire le point ce jour où M. le maire entend conjointement les différentes parties.
Vous avez très bien compris le problème ! C’est CETTE "solution apportant satisfaction aux voisins sans réduire les droits de la commune" qui est recherchée depuis que les fautes de l’ancienne administration (non affichage, faux affichage etc) ont été identifiées devant toutes les parties en présence, comme il est expliqué dans ce billet, le mercredi 8 au matin.
Juste un point de droit pour que tout soit bien clair, avant le Compte rendu de la réunion avec le maire de ce vendredi 18.
"L’astreinte" de 12 mètre qui est l’enjeu de cette affaire fait partie du droit de propriété ! Ce n’est pas une limite imposée par le POS ou PLU ou par le droit de l’urbanisme (lesquels n’imposent que 4 mètres, en l’occurrence), ce n’est pas une limite que la municipalité pourrait changer par un vote. C’est un élément du droit de propriété privée, figurant au contrat de vente, il y a plusieurs décennies, contrat passé entre la copropriété "Les Jardins de Villejuif" et la mairie qui lui achetait ce terrain pour construire une école. Un contrat qui relève du droit civil et peut en effet être modifié, mais par un accord entre les deux parties.
Si cette astreinte n’est pas respectée sans accord préalable, les propriétaires qui s’estiment lésés peuvent se sentir fondés à faire des procès. Procès qu’ils peuvent gagner… OU PAS, et c’est un élément qui les incite eux-mêmes à la prudence. Car le droit des servitudes peut toujours être interprété en leur défaveur par un juge, en fonction du type d’arguments que vous suggérez et que les avocats de la Ville - "nos" avocats - ne manqueraient pas de faire valoir, n’ayez crainte ! Mais ces éventuels procès, en tout état de cause, peuvent entraîner délais, indemnisation etc., au détriment de la Ville, des enfants, des parents d’élèves, des enseignants, des animateurs. D’où l’empressement de la première adjointe à désamorcer la crise dès les premières heures de son entrée en fonction.
Au moment de sa prise de fonction, la nouvelle municipalité est déjà saisie, rappelons-le, de plusieurs recours gracieux pouvant déboucher sur des procès.
D’où la recherche par la mairie, depuis ce 8 avril, d’un compromis à l’amiable qui n’entrainerait aucun retard dans le chantier, afin de "loger" provisoirement, à la rentrée prochaine, les classes de la maternelle dans ce nouveau bâtiment, destiné à accueillir un centre de loisir, pendant qu’on reconstruira la maternelle. Un compromis qui serait le moins coûteux pour la Ville.
Cette recherche de la "solution apportant satisfaction" est bien sûr justifiée par l’adage "Un bon compromis vaut mieux qu’un mauvais procès". Elle l’est surtout par le désir profond, exprimé par nos concitoyens, d’un changement de style dans le rapport entre la municipalité et les habitants. Oui, il aurait été tentant de faire comme Madame Cordillot : faire valoir le fait accompli avec cette fausse date du permis de construire, et si ça ne marche pas, compter sur l’habileté de nos avocats pour faire valoir "l’urgence et l’intérêt général contre l’égoïsme de ces nantis de riverains", "la définition exacte du nu de la façade en l’espèce", etc… Mais ce n’est pas pour ce style là que nous avons été élus.
D’ores et déjà nous pouvons vous dire qu’à la lecture de ce billet sur notre site, une habitante qui avait envoyé un recours gracieux a téléphoné à Mme Gandais pour exprimer son contentement et retirer son recours ! Comme quoi, une grande partie de la compensation demandée est tout simplement … l’écoute. C’est le manque total de concertation avec les riverains et la tentative de les tromper par un affichage de permis de construire antidaté qui a provoqué la crise. Cette crise se dénoue progressivement par l’écoute. Une leçon qui vaudra pour le chantier de la maternelle Jean Vilar.
Je vais, pour finir, tenter de répondre à la question sur votre comparaison "personnelle".
Si j’étais propriétaire d’une parcelle que m’aurait vendu mon voisin, avec astreinte de ne pas y construire à moins de deux mètres de sa clôture, je commencerais par demander à mon architecte de respecter cette servitude, avec une marge de sécurité pour rester en bon terme avec mon voisin. Et si, par suite d’un licenciement, je revendais mon pavillon en cours de chantier à une troisième personne, et si cette troisième personne, averti par mon voisin, se rendait compte que l’architecte n’a pas respecté l’astreinte, fût-ce de quelques centimètres, fût-ce juridiquement discutable, que ferait-elle ? Elle essaierait d’amadouer le voisin, examinerait si on ne peut pas modifier le chantier en cours, ou offrirait une compensation au voisin. Par exemple en lui "rachetant l’astreinte", ou un bout de terrain dont le voisin n’a pas l’usage mais qui serait utile au pavillon en construction.
Il y a quand même une grosse différence entre une Ville et votre exemple "personnel". Si le compromis se révélait couteux pour le nouveau propriétaire (par exemple une grosse indemnité), il se retournerait contre moi qui lui ai vendu un terrain "piégé" sans attirer son attention sur le problème. Mais pour l’école Jean Vilar ce n’est pas possible. Villejuif est une personne morale qui se perpétue de maire en maire. Aux dernières élections, la Ville n’a changé de propriétaire, au contraire : elle a choisi un nouveau maire, une nouvelle équipe à son service, ou plus exactement pour diriger ses services. Les services qui ont pu apposer un panneau mensonger sur la date du permis de construire, afin de dissuader les riverains de faire un recours contre un potentiel vice caché, ils l’ont peut-être fait sur ordre de Mme Cordillot, mais ce sont toujours "nos" services, ceux de la Ville et du maire, qui s’appelle dorénavant M. le Bohellec. Nous, élus de la liste "Union citoyenne pour Villjuif", sommes juridiquement responsables de ce qui a été fait avec l’ancienne équipe : ce sont les actes de la Ville, de notre ville, de votre ville.
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16:59
Bonjour,
Quelle chance nous avons de vous avoir Monsieur Lipietz. Sans vous, ce projet n’aurait certainement pas abouti, la faute à l’ancienne mairie si amatrice et peu enclin au dialogue.
Une telle qualité dans l’écoute et l’analyse qui n’ont pas pu être exploitée durant ces années rouges. Quel dommage !!!
Heureusement, vous êtes passé à droite et êtes main dans la main avec l’UMP pour rectifier le tir. Je vous serai à jamais reconnaissant.
Si vous pouvez me faire l’honneur de devenir mon ami et lire les deux-trois corrections (très minimes) faites suite à une lecture très attentive de votre (passionnante) prose, c’est ici : https://www.facebook.com/villejuif.deuxmillevingt
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02:16
Cher Monsieur,
C’est la seconde fois que vous sollicitez une page de publicité sur notre site pour votre page Facebook. Comme l’abondance des médias politiques n’a jamais nui à la démocratie, nous vous l’accordons volontiers. Avec ses 750 lecteurs quotidiens, notre site est sans doute le plus lu et discuté de Villejuif, et cela nous crée des devoirs. Mais nous savons les dangers du monopole et les bienfaits de la concurrence (libre et non faussée, bien entendu).
Je viens d’y cliquer, je constate que vous n’avez toujours que deux amis et que votre page se limite à la défense d’un projet immobilier unique. Ne vous découragez pas, mais élargissez peut-être votre gamme de préoccupations. Peut-être pourriez vous défendre le Projet Reulos de Vinci ?
Je ne vois pas en revanche les "2-3 corrections" que vous promettez sur un billet des Ateliers. Peut être un billet de M. Vidal ? Ce n’est pas chez nous.
Cordialement
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19:40
Bonsoir,
merci d’encourager une petite PME qui démarre. Les débuts sont en effet difficiles, mais comme chaque start up, on espère grossir vite.
Vous avez raison de préciser que cet article ne faisait pas 2 ou 3 corrections, il changeait en fait le fond de votre article. Je m’explique, Mme Gandais n’a pas tout fait pour rendre possible la réalisation de ce projet, elle a dans un premier temps essayer de bloquer le projet, puis suite à diverses pressions et surtout le coup des pénalités, un rétro-pédalage a été effectué pour faire avaler la pilule à des amis à qui des promesses avaient été faites Je dénonce donc le fait que vous avez les mêmes pratiques que Mr Vidal, qui lui, n’essaye pas de se cacher.
La seule différence entre vous deux réside là.
Cordialement
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01:35
Bonjour Villejuif2020
Comme je vous l’ai dit, nous avons bien des raisons d’encourager le développement de votre start up, c’est d’ailleurs le 1er engagement de l’Union citoyenne ;-)
Plus précisément, nous n’hésitons pas à vous faire de la pub car vous faites partie du débat citoyen ouvert, que l’Avenir à Villejuif tient particulièrement à développer. Ainsi nous avons suivi avec attention et tiré profit de votre travail de « lanceur d’alerte » à propos des initiatives immobilières de l’adjoint aux finances, M. Vidal, sur le Terrain Mareine, comme nous avons tiré profit du travail de « lanceur d’alerte » des habitants de la tour des Jardins de Villejuif.
Mais comme je vous l’ai déjà écrit, votre fixation sur le terrain Mareine, si elle nous est utile, peut vous nuire. Votre incursion hasardeuse et précipitée sur l’affaire Jean Vilar en est un exemple. Relisez l’article que vous commentez, et le fil au jour le jour des discussions qu’il entraine. Il n’est jamais question de ralentir les travaux sur Jean Vilar, mais de voir si, pour éviter les délais que risque d’entrainer une série de fautes antérieures à notre prise de fonction, il vaut mieux reculer légèrement le bâtiment (dont vous voyez sur la photo que les fondations ne sont pas encore définitivement positionnées) ou discuter avec les riverains qui s’estimeraient lésés.
On peut à la rigueur faire un parallèle entre les deux affaires : une entreprise lance dans un cas des travaux sans permis de construire affiché, une entreprise arrête dans l’autre cas des travaux de démolition alors qu’elle en a le permis. Sur l’ordre de qui ? Relayé par qui ? A l’heure actuelle la question n’est pas entièrement éclaircie, nous ne savons même pas s’il est utile à l’intérêt général qu’elle le soit. Mais dans tous les cas, la vigilance citoyenne est utile à la démocratie, et même aux entreprises et au développement de la ville : c’est l’exemple des tours Reulos sur lequel j’attirais aussi votre attention.
Dernier point : nous vous faisons de la pub pour vous aider à vous lancer, mais cela ne vous dispense pas de la réciproque et de la netiquette : quand vous nous citez, mettez un lien, please.
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09:52
Bien !
Maintenant que les toutes les parties concernées se sont de nouveau rencontrées et expliquées, que le projet de restructuration du Groupe Scolaire J.Vilar, demandé depuis une dizaine d’années et je pense retardé grâce à la crise financière de 2007/20...,puis enfin programmé par nécessité par la précédente municipalité, a été enfin reconnu comme exemple de concertation et d’utilité publique, il est temps de retrouver un climat serein pour continuer la refonte des rythmes scolaires, et se pencher encore sur le cas particulier de JV.
Pas foncièrement contre la réforme qui devrait néanmoins être appliquée à tout le territoire et non pas à la carte, nous mettions fortement en doute la capacité des services municipaux à assurer la mise en oeuvre de ces activités périscolaire, par manque de moyens financiers, fonciers et pédagogiques.
Hormis ceux présents de longue date et dont le professionnalisme ne fait pas de doute, la volatilité d’une frange importante des animateurs, malqré la volonté de les former et de mieux les rénumérer, et leur fréquent manque de formation, voire d’éducation, rendaient les parents très, très inquiets.
Les travaux en cours, privant les 2 écoles de davantage encore de surfaces, et devant se dérouler sur le maximum de journées pleines pour éviter des nuisances de chantier trainant en longueur, aussi bien pour les riverains que pour les enfants et enseignants, quelle est la position de la nouvelle municipalité sur ces nouveaux rythmes scolaires prévus pour la rentrée prochaine, et poursuivrez vous la demande de dérogation exceptionnelle pour JV le temps des travaux...au moins ?
Cordialement
EM
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22:15
Bonjour Eric
Nous avons tardé à répondre car la décision a nécessité un temps de réflexion. La maire adjointe aux écoles (Fadma Ouchard) et le maire F. le Bohellec ont conclu qu’à l’impossible nul n’est tenu : refaire une concertation, un referendum et trouver des animateurs bien formés, d’ici septembre, et trouver où caser les activités, surtout à Jean Vilar cette année… ? Ne pas y compter.
Le maire , après consultations avec toutes les parties (parents, enseignants, directrices), qui ne demandaient que ça, vient d’écrire 2 lettres, une au ministre, une au rectorat, annonçant sa volonté de sursoir d’un an à la réforme, pour force majeure. Il a découvert à cette occasion que, contrairement à ce que nous avions cru et dit dans ce billet, Mme Cordillot n’avait pas retiré le projet qu’elle avait envoyé au rectorat en décembre dernier.
Amicalement.
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15:04
M. Form Pet m’informe d’une anomalie sur ce forum : "La réponse à mon post précédent que vous aviez rapidement écrite portant sur l’intérêt collectif a été très rapidement supprimée. Pourquoi ?"
C’est parfaitement exact et je ne comprends pas pourquoi. "En interne" Spip m’informe que cette réponse est publiée, or elle n’apparait pas à l’écran et je parviens pas à la faire réapparaitre. La revoici donc avec toutes nos excuses.
17 avril 2014 à 15h22min par Alain Lipietz — alain@lipietz.net
Réponse au message N° 642
Réponse à l’article Une semaine de bizutage. L’affaire Jean Vilar
Bonjour Form Pet
J’ai du mal à comprendre votre raisonnement. Les délais d’instruction d’un permis de construire ne dépendent pas de l’intérêt public mais de la complexité du dossier. Instruire une demande de poser des panneaux solaires (au frais du ménage) ne devrait pas demander plus d’une heure de travail, instruire l’inscription d’un bâtiment public dans un espace encastré et bardé d’astreintes me semble demander un peu plus de temps. Non ?
En l’espèce, les services de l’Etat et de la Ville ont à contrôler par exemple que les astreintes sont respectées. Si ce n’est pas le cas (et il semble qu’une erreur a été commise) et si la procédure n’est pas respectée (avec un affichage mensonger du permis de construire) , il y a risque de recours, procès, délais , couts pour les contribuables et pour la collectivité éducative, menace sur l’organisation de la rentrée de septembre, décalage de tout un projet à tiroir, ce que l’adjointe en charge du dossier cherche à éviter.
Cordialement
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20:16
Bonjour M. Lipietz,
Je fais partie de l’abstentionnisme à Villejuif et, par conséquent, de notre pays.
J’ai pris la ferme décision de m’abstenir aux élections municipales car, quelle que soit l’élection dont il est question, elle ne permet aucun contrôle pas-à-pas de nos "représentants" faussement "démocratiques". La majorité d’entre eux se gargarisent de belles promesses d’arracheurs de dents ou de jolis mensonges de politiciens crapuleux. Mais les leurres et les manipulations ne prennent plus. Le mécanisme du système est définitivement cassé. Je devine bien qu’il existe quelques rares politiciens capables, mais les factions politiques en place les dissimulent volontairement dans leurs rangs par crainte que les poulains qu’elles ont élus basculent de la lumière à l’ombre. Dans le meilleur des cas, ces rares politiciens capables servent-ils de faire-valoir pour attirer le chaland au miroir aux alouettes... Être politicien aujourd’hui enfin, c’est entrer dans le star system et le show-biz. Autant dire dans la médiocrité et les bas-fonds de la politique.
Au regard du préalable, le taux de l’abstentionnisme, lui, s’accroît... tranquillement... mais sûrement. Non tant à cause de personnes qui ne se préoccupent pas de leur sort, leur cadre de vie, leurs territoires local, départemental, régional, national, voire européen, que de ces "représentants du peuple" (je ris) ayant un ego plus ou moins démesuré et se croyant tout droit sortis de la cuisse de Jupiter, avec leur air haut perché, pensant tout savoir. Or, qui, en dehors de NOUS TOUS ENSEMBLE, peut savoir ou connaître vraiment ? Je ne ferai personnellement jamais l’économie de toutes les personnes qui composent une ville, un département, une région, une nation. Non. Beaucoup de citoyens abstentionnistes sont parfaitement conscients de cela et en ont assez de ces tartuferies polico-politicardes, de ces représentants commerciaux qui vendent leur camelote en jurant que tout ira mieux grâce à eux (et uniquement eux) demain... Chose qui fâche : ne parlons pas non plus de notre référendum du 29 mai 2005 (lien au bas de ce billet) concernant l’Europe qui est passé du NON au oui à cause de Monsieur Nicolas Sarkozy qui a vendu la France aux lobbies européens, supprimant ainsi toute souveraineté du pays et, en conséquence, toute possibilité pour nous tous de vivre décemment et dignement dans notre pays. La crise, c’est toujours mieux pour faire des coups pourris en catimini et surtout, gagner beaucoup d’argent. Ne parlons donc pas de cette démocratie-là, cela va donc de soi.
Cette politique-là et ce temps-là sont révolus.
Pourquoi ? Parce que l’abstentionnisme est le signe avant-coureur d’une majorité de gens qui pense la démocratie différemment, qui la pense réellement pour tous, et non plus pour quelques-uns au détriment de tous.
N’ayez crainte. Nous nous organisons... L’abstentionnisme gagne du terrain.
Merci à celles et ceux qui font d’une ville comme d’une entreprise personnelle et qui font de la politique comme l’on fait du management.
La chute n’est pas loin. Ce n’est plus qu’une question de mois ou de quelques années. Et comme le souligne bien un fameux adage connu de tous : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »
Sindri
LIEN : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/documentation/dossiers-thematiques/2005-referendum-traite-constitution-pour-l-europe/resultats-temporaires-nationaux.45692.html
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12:09
Le syndicat est là pour défendre l’intérêt des salariés, jusqu’à preuve du contraire l’UMP n’est pas une grande "défenseuse" des acquis sociaux des salariés...au contraire... Ni du service public d’ailleurs... Il parait donc normal que la CGT appel a s’engager contre la liste UMP...
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19:52
Bonjour Jean
Des militants responsables de la CGT, par ailleurs élu ou militants de l’Union citoyenne mais n’ayant pas fait état de leur apparence syndicale dans leur activité politique, se sont réunis pour préparer une lettre de protestation aux instances départementales ou nationales de la CGT. En effet le tract CGT incriminé viole les statuts de la CGT et son indépendance politique.
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