La mainmise de la Ville sur la propriété du sol à Villejuif est très forte. Elle multiplie les achats, par elle-même ou par le biais d’organismes sous contrôle (la Sadev, le Saf 94), à coup de Zac ou de périmètres d’étude, à l’amiable, par préemption ou carrémement par expropriation. Tout est bon pour chasser de chez eux les habitants qui résistent...

S’il est approuvé, le nouveau PLU donnera encore plus de « pouvoir de construction » à la mairie puisque des espaces encore verts (le Terrain des maraîchers, le terrain Mollicone et même une partie du parc des Hautes-Bruyères) deviendraient terres à bâtir des tours !

Volonté de contrôle de l’évolution de la population ? Spéculation immobilière fondée sur le choix d’une densification à tout prix ? N’y a-t-il pas là un risque énorme pour l’endettement futur de la ville et pour la qualité de vie de ses habitants ?

Cet été, Manon Castagné, étudiante à Science-Po Lille, en stage aux Atelirs de l’Avenir, a épluché les rapports du conseil municipal, rencontré agents immobiliers et notaire, interviemé Alain Lipietz, elle présentera son travail.

Un débat animé par Natalie Gandais, avec Gus Massiah, économiste, membre du conseil scientifique d’Attac, dirigeant du Forum Social Mondial, Thierry Paquot, philosophe, professeur à l’Institut d’urbanisme de Paris (Université de Créteil), collaborateur de nombreuses revues (Urbanisme, Le Monde Diplomatique, Esprit…) et Alain LIpietz, économiste, auteur du Tribut foncier urbain.

Ce sera l’occasion de définir ce que pourrait être une politique foncière alternative à Villejuif.

Le tract d’invitation :