Novembre, mois de l’ESS : des associations qui offrent des services pas chers, créent du lien social, du bonheur dans les quartiers, et des emplois. Au temps de l’Union citoyenne, Villejuif multipliait les initiatives. Voyez où nous en étions en novembre 2015 : http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article462 ! 

Hélas, nous avons dû rompre avec cette majorité. Depuis, le maire et ses fidèles s’acharnent contre les associations et l’ESS. La régie de quartier pour embaucher et entretenir les cités, l’épicerie sociale, la crèche parentale, le Rayon Vert pour réparer les vélos, Gérontinov pour aider les personnes âgées, Môm’Artre (des artistes pour s’occuper des enfants après l’école) : tout fut enterré, comme Le Chêne.

Mais on n’arrête pas la solidarité et l’esprit de coopération ! La compagnie 3m33, ADO (pour les ados), le Systeme d’Echange Local, poursuivent leur épatant travail. La Ressourcerie se relance. Avec La Grande Ourse, café “itinérant” et solidaire visant les quartiers prioritaires de Politique de la Ville, on y apprend à cuisiner bon, bio, sans viande et pas cher. La mairie refuse son soutien parce que, selon elle, le bio, c’est trop bien pour les pauvres ? Un jury du Département juge le projet exemplaire, l’État offre un emploi aidé, tant est reconnue son utilité sociale… Le gouvernement prétend supprimer ces « emplois aidés » ? Ce serait multiplier les chômeurs à indemniser et supprimer le ciment de la vie associative.

Anne-Lise Boyer, Natalie Gandais, Isabelle Hamidi, Monique Lambert-Dauvergne, Alain Lipietz, Patrick Stagnetto, Sylvie Thomas
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