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7 septembre 2014

Eh oui c’est la rentrée.

Tout l’été les maires-adjointes de l’Avenir à Villejuif, comme les élus des autres composantes de l’Union citoyenne, se sont relayées pour « avancer ». Sylvie Thomas, en particulier, a couvert la plupart des animations : occasion de nouvelles rencontres associatives avec des Villejuifoises et des Villejuifois décidés à « coconstruire » une ville où l’on pourra, sereinement et joyeusement, vivre ensemble. Et d’abord, de préparer la Nuit Blanche, les conseils de citoyens, bref, la suite du Juin citoyen. On y reviendra.

Dans ce billet, on va juste faire le point sur les rythmes scolaires, mais aussi sur les travaux de l’été. Hélas aussi sur les incidents…

Rentrée scolaire

L’Union citoyenne, comme l’Avenir à Villejuif, avait promis aux associations de parents d’élèves et aux enseignants (syndicats et directeurs/trices) de refuser le plan arrêté en décembre 2013 par Mme Cordillot sans concertation, d’en élaborer un nouveau à travers une large concertation durant l’année 2014-2015, et de le soumettre à référendum. Ce qui impliquait un an de dérogation, le temps de faire la concertation. Malheureusement, le gouvernement Valls ne nous a pas laissé le choix : application immédiate de ses horaires. Nous avons maintenu le bras de fer jusqu’à fin juin, évoquant la nécessité de laisser à une nouvelle équipe le temps d’organiser la concertation. Refus. Nous avons donc dû céder, pour ne pas prendre les enfants en otage dans ce conflit.

Mardi 2 septembre, les élus de l’Union citoyenne s’étaient répartis dans les écoles de la ville, pour accueillir parents et enfants aux côtés des instituteurs et directeurs. Globalement, ça s’est bien passé. Nous avons dû cependant regretter que des travaux demandés aux services n’aient pas été réalisés dans certaines écoles pendant l’été, comme à Robert Lebon. Nous sommes évidemment intervenus pour que ces retards soient rattrapés le plus vite possible. Dans la situation difficile où se trouvent beaucoup de parents villejuifois, la moindre des choses est d’offrir à leurs enfants un service public de la meilleure qualité possible.

Travaux de l’été

Bien sûr, il y avait les travaux de l’école Jean Vilar ! Ayant enfin apaisé, nous l’espérons, le mécontentement des riverains heurtés par le passage en force de l’ancienne municipalité, nous avons pu mettre les bouchées doubles, et nous espérons bien tenir les délais. Cela impliquera que des travaux auront lieu dans certains secteurs de ce groupe scolaire alors que les activités scolaires ou périscolaire se dérouleront dans d’autres secteurs.

Évidemment, il aurait été plus commode de maintenir exceptionnellement la semaine de quatre jours pendant la durée des travaux. Nous avons par deux fois demandé une dérogation à l’inspection académique. Là encore, sans succès. Mais n’ayez crainte, nous avons trouvé des solutions alternatives : des locaux supplémentaires et bientôt des activités périscolaires.

D’autres travaux ont avancé plus vite que prévu ! C’est le cas notamment du creusement du premier puits de la géothermie. Nous savions que l’arrivée du trépan (la tête foreuse) dans la couche géologique où gît l’eau chaude préhistorique allait provoquer un bref dégagement de gaz sulfhydrique, et la Semhach avait annoncé aux riverains qu’ils seraient avertis. Eh bien, le puits a été percé avec dix jours d’avance et le gaz s’est fait sentir… par surprise. D’où un certain émoi dans le voisinage. On le saura pour le deuxième puits…

Mystérieux incendies de l’été.

Malheureusement l’été a aussi été marqué par une succession d’incendies, visant d’abord les voitures appartenant à la ville, et notamment celles utilisées par les élus. « Bouquet » de ce feu d’artifice : un double incendie particulièrement retors contre l’école Jean Vilar dans la nuit du 7 septembre. C’est un employé de la ville qui a éteint l’incendie dans l’œuf, avec un extincteur : ouf et merci !! Mais l’attentat menaçait une canalisation de gaz : il a fallu évacuer des dizaines d’habitants de l’immeuble voisin. Catherine Casel, maire-adjointe d’astreinte cette nuit-là, a passé la fin de la nuit sur le pont et invité tous ces « réfugiés » à prendre un café-croissant en centre-ville !

Plus de peur que de mal, certes. Mais ces « messages » de type mafieux, dont les mobiles ne sont pas revendiqués (ils répondent sans doute à une plus grande rigueur de la part de la nouvelle municipalité), sont inquiétants. La police nous assure être sur la piste… Au lendemain d’une voiture brûlée, le Parti communiste a cru devoir faire un communiqué précisant que c’était pas lui. Tout le monde a rigolé : on n’y avait pensé. Quand même pas.

Gens du voyage

L’été a vu également le débarquement de gens du voyage dans le parc des Hautes bruyères. M. le Maire s’est précipité, en pleine nuit, après l’entrée des 20 premières caravanes, pour barrer la route aux 40 suivantes. Mais dans la nuit le Conseil général, propriétaire du parc, a donné l’ordre à la police de laisser passer ces 40 autres caravanes.
Ce campement improvisé a duré une dizaine de jours, puis les nomades sont repartis. Certains les ont accusé de commettre des vols dans la cité des Hautes bruyères. Il y a en effet une montée des cambriolages de voiture dans ce quartier, mais il n’a pas été accéléré ni ralenti par ce passage des nomades.

Occasion pour nous de réexaminer la situation de la ville par rapport aux obligations que lui fait la loi d’assurer une aire de stationnement pour les gens du voyage (à ne pas confondre avec un problème différent, les Roms de Roumanie, qui squattent certains jardins, parcelles de terrains ou logements abandonnés). En fait, jamais la municipalité de Mme Cordillot ne s’était préoccupée de réserver un terrain, sous prétexte que c’était l’affaire du département ou de la communauté d’agglomération. Rien n’était prévu sur le PLU, ce qui avait attiré des remontrances de l’Etat. Du coup un terrain avait effectivement été ajouté sur le plan adopté en décembre dernier, celui que nous avons remis à l’étude, pour vingtaine de places, dans la zone qui est actuellement propriété de la Sadev pour la ZAC Campus grand parc. Mais aucun aménagement n’avait été réalisé !

Par ailleurs, l’attitude du Conseil général suggère qu’en réalité il y avait un accord implicite pour accorder temporairement un morceau du parc aux caravanes de passage. Pourquoi pas ? Mais on aurait aimé être prévenu ! La situation juridique de ce parc, disputé entre le département, la Sadev et la ville, sans compter la communauté d’agglomération et Campus Grand Parc, va devoir être clarifiée…

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Commentaires

9 Messages

  • villejuif 2020 8 septembre 2014
    20:19

    Bel exemple de désinformation. Vous vous arrangez avec la réalité, comme d’hab. Vous saurez bien sûr répondre à ce post par une rhétorique qui vous donne raison. Comme d’hab. Rien de nouveau sous le soleil de Grovillejuif. Des bisous moustachu.

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    • Alain Lipietz 8 septembre 2014
      21:58

      Euh… répondre à quoi ?

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      • Votre nom 9 septembre 2014
        22:00

        Je suis encore choqué par le triste spectacle du 7 septembre qui dans l’article ci-dessus est relaté avec quelque peu de légèreté.
        L’incident aurait pu très mal tourné. Aucune information donné aux riverains et résidents présent sur les lieux concernant la gravité et sur la nécessité de quitter les lieux.
        De nombreuses personnes y compris enfants en bas âge à quelques mètres de la conduite de gaz en feu..
        Personne pour prendre les témoignages..

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        • Alain Lipietz 15 septembre 2014
          22:56

          Bonjour Votre Nom
          Mon billet résumant les évènements de l’été n’était pas un reportage sur l’attentant à Jean Vilar. Je l’ai résumé en deux mots : « Plus de peur que de mal ». N’imputez pas ma brièveté à de la légèreté !

          Oui, nous avons eu peur, et non, il n’y a pas eu de victimes. En fait le coup était bien combiné : une première moto incendiée pour attirer l’attention d’un coté, et quelques minutes plus tard deux poubelles trainées à l’autre bout contre l’école et allumées, dont une seule a pris feu, et fut éteinte par un agent de la ville avec un extincteur. Ce qui n’était peut-être pas dans l’intention des incendiaires, c’est que la moto incendiée était au dessus d’une prise de gaz, qui a pris feu. Double coup de chance : elle aurait pu exploser mais s’est mise à bruler avec une flamme de plusieurs mètres, et cette flamme aurait pu être poussée par le vent vers le bâtiment mais était poussée de l’autre coté. Par prudence, le bâtiment a été évacué.

          Cette décision a été prise en toute responsabilité et des témoignages ont été recueillis par la police. Comme il est naturel dans un incident attirant de nombreux badaud et qui survient la nuit, vous n’avez sans doute pas tout vu, d’autant qu’il a fallu procéder sans affoler les gens, ce qui n’aurait pas facilité les choses. Encore une fois, plus de peur que de mal, grâce au sang froid de quelques uns.

          Mais en effet « ça aurait pu mal tourner » et nous ne l’oublierons pas quand seront arrêtés les auteurs et, s’il y en a, les commanditaires de l’attentat. De même que pour les incendies de voitures ou le saccage, ce samedi 13, de l’école Robert Lebon. Nous ne pouvons laisser détruire une école que nous sommes en train d’agrandir et emnbellir avec l’argent des contribuables d’une ville pauvre, surtout en prenant le risque de faire exploser tout un quartier.
          Cordialement

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  • kartoum94 9 septembre 2014
    10:36

    Merci de ce compte rendu des évènements de l’été. Pour les incendies, j’étais au courant, ayant subit les conséquences de certains d’entre eux. Alors probablement que certains pensent que c’est à cause de communistes revanchards. C’est vrai, en premier lieu, c’est ce qui nous vient à l’esprit. Mais en quoi ces incendies serviraient leurs intérêts ? Je ne vois pas. De plus, je les imagine mal s’en prendre à un bâtiment public qu’ils ont eux même décidé de construire.

    Bref, ne portons pas d’accusations mal venues, laissons faire la police, et espérons que les coupables soient retrouvés. Car brûler une voiture, une poubelle, un scooter, en soit, malheureusement on commence à avoir l’habitude. Mais rappelons qu’à chaque incendie, ce sont des vies qui sont mises en jeu. Des personnes fragiles ingèrent des fumées toxiques, et il s’en faut de peu à chaque fois pour que des gens ne soient pas hospitalisés en urgence.

    Concernant l’invasion de gens du voyage dont nous avons droit chaque année désormais ( ca aussi ca devient une tradition ! ), qu’en est il de l’état dans lequel ils ont laissé les lieux ? Je n’ai pas eu d’informations à ce sujets, l’année dernière ca avait été désastreux ?

    Par ailleurs, je voudrais dire une chose. Cela fait déjà plusieurs fois que mon entourage interpelle Monsieur le Maire sur des sujets de vie courante. Et ca fait plaisir de voir que nous sommes entendus et que des solutions sont apportées rapidement quand c’est possible. Ca change vraiment de l’ancienne municipalité. En ces temps difficiles pour tout le monde, il me semble important de rappeler que si sur les réseaux sociaux, les opposants se déchainent contre la municipalité actuelle en racontant des inepties agrémentées d’une incommensurable mauvaise foi, de nombreux villejuifois sont et restent satisfaits de leurs nouveaux élus multicolores. Il n’y a qu’à entendre les commentaires autour de soi pour en témoigner.

    Au plaisir de vous lire.

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    • Alain Lipietz 9 septembre 2014
      17:54

      Merci Khartoum.
      ce que vous dites des "communistes revanchards" est fort juste, c’est pourquoi tout le monde a rigolé quand ils ont fait un communiqué au Parisien pour dire que "c’est pas eux !" Et même le journal ne l’a pas publié tant ça paraissait incongru. Je crois que c’est juste une tentative de "victimisation" (on et méchant avec eux…)
      Quant aux véritables auteurs de ces attentats, qui ne sont en effet que des "messages matériels" mais vont en effet finir par blesser ou tuer quelqu’un, c’est vrai qu’ils sont hélas traditionnels à Villejuif. Ils correspondent soit à des promesses non tenues faites à des caïds, soit au contraire à des demandes (pourquoi Untel a un voyage payé pour les vacances et pas nous…), soit à des menaces (ne laissez pas les keufs venir nous embêter, ou on brîle vos bâtiments publics, comme Eugène Candon). Soit encore, ne l’oublions pas, à la pure connerie. Les pistes sont donc nombreuses ;-)

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  • Eric Mercier 11 septembre 2014
    13:35

    Bonjour Alain,
    J’avais laissé un message tardif après le CR du conseil Municipal du 11/07, mais il a du partir en voyage...

    Comme tu venais de te déclarer préposé aux voeux du CM , je te suggérais d’en promouvoir un concernant la séparation des établissements bancaires entre banques de casino renflouables par le contribuable et banque de dépôt alimentant la vie réelle de nos concitoyens. Après l’anti TAFTA et la baisse des dotations de l’Etat instaurant une austérité rampante, si l’on pouvait continuer dans la lancée...
    Cordialement
    EM
    http://www.solidariteetprogres.org/IMG/pdf/20140603_rl_couper.pdf

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    • Alain Lipietz 15 septembre 2014
      22:48

      Bonjour Eric
      C’est une très bonne idée que de poser la question de la séparation « banques de dépôts/banques d’affaires » ! D’autant que la municipalité précédente à Villejuif, dans l’espoir de bénéficier de taux de crédits avantageux, avait accepté de partager les risques de Dexia et de la Société Générale. Et patatras : leurs spéculations ont raté, ces « crédits structurés » sur lesquels opéraient les Kerviel et autres « traders » sont devenus « toxiques » et c’est aux Villejuifois de payer, comme dans bien d’autres villes qui s’étaient associées à la spéculation (Levallois, etc).
      Bien sûr, les élus faisaient confiance à Dexia, anciennement Crédit Local de France, sans se rendre compte à quel point cette banque s’était mouillée dans l’économie casino et ses spéculations hasardeuses…
      Donc oui, la séparation entre banques d’affaires (spéculatives) et banques faisant crédit à l’économie réelle à partir des dépôts des « pères et mères de famille » est hautement souhaitable mais il faut, dans le vœu, aller plus loin que le texte vers lequel tu m’orientes, et qui ne parle que des entreprises et des ménages. Et les villes alors ?
      Je suis prêt à travailler sur ce vœu plus complet liant la question de la séparation, la question des emprunts toxiques et la question du financement des collectivités locales.
      Amicalement
      “”

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  • Alain Lipietz 24 septembre 2014
    22:56

    Le second puits est terminé avec un mois d’avance ! 
Ils sont en train de remonter la tige de forage. De ce fait à partir de demain jeudi (soir ?) et pendant 24 heures, de l’eau du Jurassique jaillira et dégagera du gaz sulfhydrique sans danger mais qui va « parfumer » le quartier d’une odeur d’œuf pourri. 
La Semhach a mis une affichette d’explications à l’entrée du chantier. Pas de panique, les dinosaures restent en bas.

    
Les travaux seront complètement finis la semaine prochaine. 
Puis le matériel sera laissé sur place avant d’être déménagé à Bagneux (forage suivant) sans doute la nuit du 26 octobre, pendant les vacances scolaires.

    Ensuite les travaux de construction de l’usine commenceront vers janvier et finiront fin de l’année 2015.

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