Depuis des mois, soi-disant à la demande d’une assemblée de 180 personnes (en fait : d’une dame du Lion d’or), il a fait fermer la piste cyclable de la Nationale 7 par deux barrières. À la rentrée de janvier , il a même rajouté un panneau routier « interdit aux vélos ».

Il croyait alors flatter dans le sens du poil son électorat de droite supposé anti-écolo. De même il attaquait la géothermie, et refuse toujours de passer au bio dans les cantines. Y a-t-il eu un nouveau sondage à Villejuif ? (Il se vantait en octobre d’un sondage qui lui donnait 38% … avec un soutien macroniste que finalement il n’a pas). En tout cas les sondages nationaux l’ont visiblement affolé : ils promettent une vague verte.

Alors vite, vite, il enfile une veste écolo… et rouvre la piste cyclable. Pas beaucoup, pas bien en face des trous, mais bon :

De même, il couvre les rues de signaux verts, selon le Plan vélo que Natalie Gandais avait fait adopter à l’unanimité du conseil municipal… en 2015. Évidemment, c’est fait à la va-vite, sans concertation, sans suivi, sans information. Mais c’est un début, merci les élections !

Parallèlement les promoteurs prennent conscience que ses immenses affiches électorales collées sur leurs palissades pourrait les faire soupçonner de financement occulte (passible de l’article L 52-8 du code électoral). D’autant que ce ne sont pas les seules gigantesques dépenses : le candidat F. le Bohellec distribue sur les marchés de beaux agendas en moleskine, frappés aux armes de Villejuif avec 11 pages de publicité pour lui et 8 pour les promoteurs… Qui a payé ?

Certains promoteurs commencent donc a recouvrir ses affiches, manière de signifier « Les palissades sont à tout le monde, pas plus au candidat le Bohellec qu’aux autres, nous, on n’y est pour rien » :