Accueil > Actualités > Tribunes > La Bourse du travail 16 rue Jean Jaurès ne sera pas fermée
Notre tribune dans Villejuif Notre Ville, Mars 2015
Natalie Gandais
Le Conseil municipal n’a pas pu se tenir le 6 février : les syndicats occupaient la salle. Des points urgents, les rythmes scolaires, le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, sont remis à plus tard. Motif de la colère ? Une annexe au DOB (un débat sans vote) signalait la possibilité de vendre la Bourse du travail.
Cette maison Art nouveau 16 rue Jean Jaurès, fut jadis la Poste, puis la bibliothèque municipale. Depuis 1986, c’est la Bourse du travail, par une convention avec la Ville qui fait l’objet d’un rapport annuel. A l’arrière, dans un jardin de 1000 m2, deux bâtiments vides furent autre- fois une école privée. Une telle vente n’était pas prévue dans le budget du patrimoine, dont j’ai la charge. Mais l’envol, depuis janvier, du franc suisse, auquel est indexé un emprunt de l’ancienne équipe, va nous coûter 1,6 million, à payer en août. Je n’ignore pas ces contraintes budgétaires. Faut-il pour autant vendre ce bien ? Je ne le pense pas. D’une part il faudrait trouver un autre lieu pour la Bourse. Et d’autre part, cette belle maison mérite d’être conservée, dans la perspective de faire du haut de la rue Jean-Jaurès jusqu’à la pointe Gorki une entrée attrayante vers le centre-ville.
Actuellement, la Bourse est un peu sous-occupée. Le jardin et ses pavillons vétustes pour- raient être valorisés mais ils sont enclavés. Rassurons les syndicats, réfléchissons calmement à une restructuration de cette parcelle et... le Conseil municipal du 6 mars pourra se dérouler dans le calme.
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