Après 3 séances publiques et 4 réunions du comité de pilotage, le plan Vélos pour Villejuif est prêt et mis sur le site de la ville. La synthèse du rapporteur Hans Kremers a été saluée par les applaudissements, toutes tendances politiques confondues. Excellence de sa méthode : écouter les habitants comme des experts de leur ville (qu’ils conduisent des vélos, des fauteuils rou- lants ou des poussettes), et proposer ensuite des solutions inspirées des autres villes. Villejuif, « la ville qui n’aimait pas les vélos »... un « trou noir » sur la carte des itinéraires cyclables du Val-de-Bièvre. Les cyclistes qui s’y risquent déjà le savent bien ! Pourtant, le vélo en ville est une exigence de santé publique : diminuer la pollu- tion générale, faire du sport en se déplaçant pour le travail (5000 habitants travaillent à Villejuif, beaucoup vont prendre le métro). Cela profite aussi aux piétons, poussettes, handicapés...
• La stratégie du rapport : « faire mieux avec moins ». Ne pas engager de travaux lourds, mettre toute la ville en sécurité en limitant partout la vitesse (en dehors des grands axes, à 50 km/h), en créant des « zones 30 » et « de rencontre ». on commencerait par la (vraie) mise en cyclabilité de la Nationale 7 et du centre ville, puis en assurant la continuité des pistes ou bandes cyclables.
• Il faudra multiplier les parkings à vélos, devant les équipements publics et chez soi. Surtout, accompagner le tout d’une campagne d’explica- tions et de pédagogie, y compris dans les écoles. Par exemple, dans les zones 30, les vélos ont le droit de circuler dans les deux sens. Il faut expliquer, chiffre des autres villes à l’appui, que ça ne provoque pas d’accident, à condition... de bien prévenir les automobilistes.

VNV Mai 2015