Le jugement lui-même ne nous a pas été communiqué. Pour le moment nous ne connaissons pas les motivations de ce jugement complexe.

Le résultat, que nous qualifions de « coûteuse victoire », c’est que :

1. Nous ne sommes pas condamnés à retirer de nos sites ce que nous avons écrit.
2. Nous ne sommes plus condamnés à publier un démenti dans la presse.

Bref, nous continuons à penser ce que nous avons écrit sur les raisons qui ont amené les Villejuifois à rejeter massivement la liste Cordillot en 2014, et ces textes resteront la référence de ce que nous en avons pensé à la date où ils ont été écrit : ici et là.A près de 3 ans de distance, ils relèvent désormais des archives de l’histoire locale de Villejuif. Les forums correspondants restent évidemment ouverts aux plaignants pour donner leur point de vue et faire valoir leur droit de réponse, comme ils l’ont toujours été.

Quant aux plaignants du PS, ils sont purement et simplement déboutés du procès (au delà du ridicule) intenté contre mes écrits.

Aux yeux de notre avocat, Me Leclerc, président honoraire de la Ligue des Droits de l’Homme, c’est l’essentiel. Il s’agit apparemment d’une victoire importante de la liberté d’expression en matière politique.

Il reste à comprendre pourquoi nous devons quand même payer quelque chose. Le PCF et le PS nous demandaient au total 472 000 euros. Le procès en première instance leur accordait au total 70 000. Le jugement en appel déboute le PS de sa plainte contre moi. Mais il reste quand même à payer 17 000 euros. Une paille…

Est-ce le prix de la liberté d’expression ?

C’est ce que nous attendons de lire avec impatience, avant de décider si nous poursuivons en cassation puis en Cour européenne des droits de l’Homme.
Dès que nous aurons ce jugement, nous ne manquerons pas de le publier et le commenter sur notre site laveniravillejuif.fr, où l’on peut déjà trouver la totalité du dossier des épisodes précédents.