Accueil > Actualités > Rencontre avec la liste de M. Vidal
Nous avons rencontré, à notre demande, la liste de M. Vidal, pour examiner les possibilités d’un rassemblement au second tour et si possible au premier. Le point sur les divergences à réduire.
Nota. Dès le début de la discussion, M. Vidal nous a demandé de ne pas en faire de compte-rendu, sauf commun. A l’issue de la rencontre, il ne nous a pas paru qu’il y avait suffisamment matière à établir un compte-rendu. Nous publions donc seulement ci-dessous notre lettre d’invitation, contenant un exposé des points à négocier. À la sortie de cette rencontre, de retour en notre local de campagne, nous avons accueilli, comme la veille, un prestigieux ralliement. Plus d’information sur ces deux importants évènements dans quelques heures.
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Cher Philippe,
Merci pour ton mail d’hier répondant à nos offres d’examen d’une possibilité d’une fusion dès le premier tour. Je te réponds après notre débat de l’équipe de campagne, hier soir.
Nous nous réjouissons de te voir revenir à un dialogue avec les autres listes d’opposition ! Et nous sommes en effet prêts à reprendre le processus d’unification avec toi au point où tu nous avais quittés, le 18 septembre, à l’AG des Ateliers de l’Avenir à Villejuif qui, à l’unanimité moins un vote blanc, a choisi Natalie pour tête de liste.
Depuis, comme tu as pu le voir, nous avons réussi à rassembler bien au delà de ces ateliers, un des élus PS de l’actuelle mandature nous ayant même rejoints (je ne parle pas des anciens PS comme Monique, notre directrice de campagne, ni des anciens MoDem de la liste 2008 qui étaient déjà avec nous en septembre). Mais je pense surtout aux « chefs de file » des diverses luttes de Villejuif, Aragon, Reulos etc. De plus nous espérons toujours pouvoir accueillir dans ce rassemblement la « liste des quartiers » de 2008. C’est pourquoi nous attendrons le dernier moment et le dernier rassemblement possible pour déposer notre liste.
Il serait donc très dommage que le maintien de la division entre nous compromette la dynamique au soir du premier tour, même si nous avons avec les deux listes de droite des discussions programmatiques prometteuses.
Car, comme tu as pu le remarquer, ce qui nous intéresse avant tout c’est le contenu programmatique pour les Villejuifois. Même si tout Villejuif nous exhorte à nous unir « pour se débarrasser de Mme Cordillot », un engagement pour 6 ans de gestion suppose un certain accord sur ce qu’on va faire, après. Malheureusement l’imprimeur chargé de notre programme détaillé a pris du retard et je ne peux te le faire porter dès aujourd’hui. Mais nous pouvons commencer immédiatement, et de manière transparente, à réduire certains points de divergence.
Depuis ton départ des Ateliers à l’issue du vote du 18 septembre, nous avons vu en effet le développement, dans tes déclarations ou celles de ton équipe, de divergences inattendues par rapport au programme en 30 points que tu avais formulé quand tu participais encore aux Ateliers de l’Avenir à Villejuif (et qui était donc parfaitement compatible avec le notre).
Toute l’opposition a entendu ta déclaration en faveur du départ de cet hôpital, à la réunion précédant le conseil municipal qui a voté son inscription en « veille foncière ». Tu as reformulé ensuite ta position en termes plus argumentés, qui représentaient déjà un effort de convergence avec nos points de vue, et nous nous en sommes réjouis. Récemment encore tu as confirmé cette formulation sur Citoyen-94. Je te cite :
« - Oui je vois d’un bon oeil le fait de transférer la prise en charge des patients au plus près de leur lieu de résidence dans des petites structures intégrées plutôt que de concentrer celle-ci au niveau régional voire supra régional dans des structures de type « asile d’aliénés » d’un autre temps…
- L’Hôpital Paul Guiraud se vide car la prise en charge des patients du 92 par exemple est maintenant faite dans les villes du 92, on peut le regretter ou pas mais cela s’appliquera.
et donc oui je pense qu’il est inutile de sacraliser de telles surfaces foncières pour des structures qui sont amenées à se vider, autant les utiliser au mieux pour tirer vers le haut NOTRE ville. (qq idées : accueillir une pépinière d’entreprise, y développer une circulation douce entre le Centre ville et le parc des hautes bruyères) »
Il est difficile de ne pas lire ici, sous forme atténuée, l’approbation du départ de Paul-Guiraud ! Or, si nous sommes d’accord évidemment avec le premier point (et ce, depuis les années 70 en ce qui me concerne : le 13e arrondissement de Paris était pionnier dans la psychiatrie de secteur et ma section du PSU y était fort investie), il faut bien comprendre que ce qui menace aujourd’hui Paul-Guiraud, ce n’est pas ça du tout.
Le site de Paul-Guiraud regroupe en effet : des services pour patients légers certes justifiables de la proximité (et qu’il est justement question de re-centraliser vers Charles Foix à Ivry ou carrément vers le 92) ; une Unité très lourde pour malades dangereux, qui représente un niveau plus francilien ; plus l’hôpital psychiatrique de la prison de Fresnes, qui relève d’une autre administration.
Son déménagement correspond en fait, dans le contexte d’une diminution globale des soins (qui se traduit par les sous-effectifs de ce hôpital : il ne se « vide » pas de ses malades, mais de ses soignants !) à une pure opération immobilière de l’AP-HP : vendre du terrain en réalisant des plus-values, afin de se financer, même si c’est au détriment du service public de santé psychiatrique.
Bien entendu, nous ne comptons pas faire de la stratégie de soins psychiatriques un enjeu municipal. Si l’AP-HP veut transformer le système des services de ses hôpitaux et développer d’autres activités à Paul-Guiraud tout en transférant certaines activités psychiatriques ailleurs, c’est un problème médical ou à la rigueur syndical. Idem d’ailleurs quand la question de Paul-Brousse se posera. Ce qui nous intéresse, en tant que candidats aux municipales, c’est la liaison foncier-emplois, c’est à dire domicile-travail (et oui, nous pouvons dire que nous « sacralisons » la sauvegarde des emplois existants à Villejuif !)
Voici un vaste pôle d’emplois vers lequel ont migré des milliers de Villejuifois : ceux qui y travaillent et leurs familles. Le supprimer pour y bâtir des locaux à la disposition d’activités qui y viendront PEUT-ETRE relève d’un pari extrêmement risqué sur le dos des Villejuifois. Supposons même que « ça marche » (c’est à dire que ces locaux ne restent pas vides comme aux Feuillantines, et que les emplois hospitaliers supprimés soient remplacés par autant d’emplois nouveaux). On remplacera des travailleurs qui habitent près de leur lieu de travail par des travailleurs qui habitent loin (« effet LCL ») et on obligera des hospitaliers de Villejuif à aller travailler beaucoup plus loin. Nous sommes contre, et nous nous battrons contre, une fois en responsabilité. Ce fut la politique constante de Villejuif Autrement face au vœu du PCF villejuifois de se débarrasser de nos 3 hôpitaux. Il me semble que c’est d’ailleurs la position de Jeanine Rollin qui me l’avait confirmé par mail. Et bien entendu celle de nos électeurs hospitaliers villejuifois.
Évidemment, il est possible que la future équipe municipale de Villejuif (nous…) perde cette bataille, mais les seules batailles qu’on est sûr de perdre sont celles qu’on ne livre pas. Si nous perdons, il faut alors examiner un « plan B », et c’est ce que nous faisons dans notre réponse aux riverains de Paul-Guiraud
C’est avec stupéfaction que nous avons lu, sous le clavier de Paulo Nunes (que nous prenions pour votre porte-parole sur internet, tant sont fréquentes ses interventions sur 94-Citoyens ) la proposition de porter le COS à 1,2 pour le pavillonnaire. Rappel : il était jusqu’ici de 0,5 et le PLU de décembre le porte à 0,8, soit une augmentation de 60 % du bâti, la proposition de Paulo représentant donc une augmentation de 140 %.
Ta directrice de campagne Catherine Casel et ton responsable programme Michel Bentolila se sont toujours opposés à la densification du pavillonnaire, comme en témoignent leurs tribunes dans Villejuif notre ville.. Nous acceptons évidemment des extensions permettant aux familles de grandir et d’être plus à l’aise. Cette extension « dans l’intérêt des familles » nous a amené à accepter de porter le COS à 0,6, ce qui fait quand même une croissance de 20% du bâti. Vois ma contribution à l’enquête publique sur le PLU, partie VII) et celle de Natalie Gandais, résultant d’un atelier avec les associations. Pour faciliter la discussion, il serait d’ailleurs souhaitable que tu nous communiques ou mettes sur ton site ta propre contribution à l’enquête publique PLU.
Cette position est une constante de Villejuif-Autrement depuis l’origine. Nous avions parcouru les Sorrières avec Michel Cantal-Dupart il y a quelques années pour observer la densification semi-clandestine du pavillonnaire, et je crois que tu étais là lors de l’Atelier où « Cantal » a détaillé les dangers de cette densification.
Nous nous réjouissons que tu aies rejeté la position de Paulo Nunes d’un COS à 1,2 , mais sommes inquiets de te voir reprendre … le PLU-Cordillot avec son COS porté à 0,8 ! Nous ne voulons pas de cette augmentation de 60% du bâti dans le pavillonnaire de Villejuif.
Lors de la présentation de la Ligne Rouge aux Esselières, la salle a été assommée par l’annonce de 40 gros camions quotidiens pour évacuer les déblais de la future station, et c’est Michel Bentolila qui a aussitôt suggéré une évacuation par wagonnets, via les rails de la M7 ou du T7. Dans nos discussions ultérieures, nous avons évalué que le plus commode était l’évacuation par les rails du tramway T7.
Tu étais présent lorsqu’en Atelier nous avons rapporté l’approbation de la Société du Grand Paris à une telle solution. Mais la SGP nous a averti qu’il serait dur d’imposer çà la RATP (quand on pense à l’interconnexion RATP-SNCF du RER B à la gare du Nord ! ) Mais nous avons rassemblé une solide équipe d’experts RATP et SNCF pour défendre notre point de vue (MM Lafon et Andrieux, sans compter moi-même, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées). En outre le président du STIF est un écologiste de EELV. Bien entendu l’équipe de Mme Cordillot est contre, sans doute parce qu’elle n’y avait pas pensé elle-même. Là encore, c’est une bataille qu’il y aura à mener.
Nous sommes donc très surpris des affirmations péremptoires et méprisantes de Paulo Nunes sur 94-Citoyens, et par ton approbation sans plus ample examen de son ralliement à la position de l’équipe Cordillot.
Nous ne te cachons pas qu’il y a chez nous une certaine réticence voire irritation sur la façon dont tu mènes ta campagne.
Nous pensons par exemple à ta publicité pour ta propre entreprise sur ton site de campagne en ce qui concerne le câblage de la ville. Nous ne doutons pas de ta bonne foi, mais cette publicité est constitutive du délit de « conflit d’intérêts » et pourrait valoir des ennuis judiciaires à notre liste unifiée, après notre élection. Sur le fond, nous pensons bien sûr que mieux une ville est « câblée », mieux c’est pour son développement économique, mais les quelques petits entrepreneurs de haute technologie cherchant à s’installer à Villejuif se plaignent non du manque de câblage, mais du manque d’ateliers !
Nous sommes choqués aussi par ton utilisation mensongère du sigle voire du logo de EELV sur ton matériel de campagne, visant à parasiter la popularité de ce sigle dans Villejuif, malgré les lettres recommandées envoyées à ce sujet par la direction régionale de ce parti. En tout et pour tout, deux membres de EELV nous ont quittés pour te rejoindre et restent des amis. EELV Ile de France les a suspendus (et non exclus), mais ils n’ont pas le droit d’utiliser notre sigle. Point.
Mais le plus grave est ton appel à un « front avec Madame notre maire » contre les menus de cantine avec option végétarienne pour les enfants qui ne mangent pas de viande (sur le modèle de l’agglomération de Plaine Centrale, modèle à l’élaboration duquel Natalie Gandais à largement participé et qui fait souche ailleurs en France.)
Non seulement sur ton site de campagne tu fais référence à un article diffamatoire de Marianne qui soutient le projet Cordillot d’une subvention de 2,1 millions d’euros à la mosquée et nous accuse de vouloir interdire la viande à la cantine ( !! ), mais encore tu associes dans un photomontage Natalie Gandais à la photo d’une sympathisante villejuifoise portant un foulard en commentant « si c’est cela que vous souhaitez pour avenir à Villejuif , pour nous c’est non merci ! »
Tu comprendras que, fils d’une résistante catholique et d’un père déporté comme juif, je sois particulièrement attentif à toute manifestation de discrimination religieuse en général et tout encouragement à l’islamophobie en particulier. Villejuif doit rester aussi accueillante aux personnes portant croix, kipa, foulard ou rien du tout. Villejuif est une ville diverse, et notre projet est d’y sauvegarder le « vivre ensemble », dans le respect strict de la loi de laïcité de 1905 et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Depuis ton appel au « soutien à Mme notre maire », la maire adjointe en charge des cantines a d’ailleurs reconnu, devant une délégation de 5 mamans « sans viande » (pour des raisons végétariennes ou autres), dont une directrice d’école retraitée, le bien-fondé de cette demande, mais en diffère l’application au nom de l’autonomie des contrats de la Semgest. Comme l’a alors remarqué Catherine Casel dans 94-Citoyens, l’affaire se focalise alors sur la Semgest. Ce avec quoi nous sommes d’accord : nous sommes décidés à remettre la Semgest au service de la politique de la Ville (avec ou sans évolution de son statut). Et cette politique doit encourager la transition alimentaire : diminution de la viande, encouragement à la consommation de protéines sous forme végétales via le libre choix des enfants, l’éducation à la nutrition et à ses dimension écologiques locales et globales, passage au bio.
En espérant pouvoir converger avant le second tour, et pourquoi pas dès le premier, nous sommes disposés à te rencontrer dès ce week-end.
Bien cordialement.
Alain Lipietz
2 Messages
22:49
M. Paulo Nunes, de la liste de M. Vidal, répond à ce billet en commençant par proposer ce qu’il présente comme un récit de notre réunion. Malheureusement, nous nous sommes engagés, à la demande de M.Vidal, à ce qu’il n’y ait pas de compte-rendu autre que commun. Nous regrettons donc de ne pas pouvoir publier la première partie de son message, ni bien entendu y répondre.
La suite de son message répond à notre lettre invitant M. Vidal à discuter d’une fusion de nos deux listes et abordant nos actuelles désaccords. Quoique M. Vidal refuse depuis septembre dernier, au nom d’un article inconnu de la « netiquette », que nous intervenions sur son site, nous publions très volontiers le reste du message de M. Nunes, que nous ne saurions rendre responsable des interdits de M. Vidal. Je lui rends donc la parole (ou plutot le clavier).
1- Le COS : merci de ne pas déformer les propos dans un post pour les ressortir en dehors de leur contexte. Villejuifnotreville n’a jamais dit qu’il était pour un COS de 1,2, je n’ai rapporté que le fait que d’autres villes en petite couronne avant un COS supérieur à 1 dans les zones pavillonnaires. Et mon discours est finalement assez proche de celui de Catherine Casel et Michel Bentolila sur ce point, qui est, le non bétonnage à outrance des zones pavillonnaires ! et désolé, mais vous êtes complément à côté de la plaque sur ce sujet, car vous ne parlez que de COS et oubliez les autres composantes , à savoir la surface libre et la hauteur du bâti. Dissocier l’une de ces 3 composantes est une bêtise. Nous pensons que 0,8 est raisonnable, et qu’il faut garder les 40 % de surfaces au sol non bâties, et respecter les hauteurs des bâtiments. Il faut également garder une surface libre "verte" devant les maisons plutôt que de faire des murs en limite de propriété et de rues... voilà notre proposition, qui en plus, permet aux jeunes familles qui ont acheté des petites maisons sur des petites parcelles de s’agrandir harmonieusement. Si vous regardez uniquement par la lorgnette du COS à 0,6, vous empêchez les propriétaires de petites parcelles de s’agrandir, mais vous n’empêchez pas ceux qui ont des grands terrains de s’agrandir !!! 2 voisins auront un traitement différents du fait simplement... de leur richesse foncière !!!
3- on va arrêter avec les wagonnets, vous estimez être au dessus de tout le monde, on verra bien ce qui en ressort ! Moi, je dis simplement dans un post que c’est impossible techniquement. et même si vous avez des copains influents, vous n’y arriverez pas non plus. L’idée est néanmoins à la base intéressante. Fin de la discussion pour ma part, car on tourne ne rond.
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15:39
Bonjour M. Nunes
Nous acceptons parfaitement que vous vous soyez mal exprimé ou que la discussion au sein de votre liste, et surtout avec les autres listes, vous ait conduit à abandonner des propositions qui font se dresser les cheveux sur la tête de bien des Villejuifois.
Cependant, puisque nous souhaitons nous rassembler au moins au second tour, il est important que nos électeurs sachent où votre liste voudrait nous mener si vous étiez élu au conseil municipal de Villejuif. Nous nous sommes appuyés sur votre abondante production programmatique publiée sur 94-Citoyens.
1. S’agissant du PLU et de son Coefficient d’occupation des sols.
Voici votre prise de position (21 janvier) à propos du PLU adopté par l’équipe Cordillot en décembre 2013 : « Pourquoi ne pas autoriser sur un terrain de 100 m² une surface habitable de 100 m² sur 2 étages ? d’autres communes de la petite couronne aurait permis de passer à 120m² là où Villejuif ne nous permettra que 80m² ! au nom de quoi, trop de bétonnage (sic) … »
Or les élus d’opposition (dont C. Casel et M. Bentolila) avaient au contraire critiqué comme « bétonnage » ce nouveau PLU faisant passer le COS de 0,5 à 0,8 dans les quartiers pavillonnaires (c’est à dire en effet 80 m2 de surface habitable pour un terrain de 100 m2.) Nous considérons en effet que votre proposition de COS à 1,2 , ou même la proposition de Mme Cordillot sur laquelle M. Vidal s’aligne actuellement (COS à 0,8) constitue une dénaturation profonde des quartiers pavillonnaires, qui en supprimeront le charme et la contribution à l’équilibre écologique de la Ville, obligeant de surcroit les contribuables des autres quartiers à financer de lourds travaux d’accroissement des réseaux de circulation des eaux, des voiries et réseaux divers, etc.
Votre premier argument est : « ça se ferait dans d’autres communes ».
Le 26 janvier, votre conditionnel devient un indicatif : « d’autres villes de la petite couronne permettent de monter jusqu’à 1,2 fois » Nous sommes très intéressés que vous nous indiquiez quelles sont ces villes qui fixent un COS de 1,2 dans le pavillonnaire… Nous pourrions aller les photographier pour montrer aux « pavillonnaires » villejuifois de la rue Sacco et Vanzetti de quoi ça a l’air (gageons qu’il s’agit tout simplement de la transformation d’un quartier pavillonnaire en quartier urbain ordinaire.)
Quant à nous, nous ne remettons pas en cause les autres spécification du PLU (hauteur, surface à maintenir en pleine terre etc), comme vous pouvez le constater par exemple ici. Mais dès notre élection nous remettrons à plat le PLU et proposerons à la concertation un COS de 0,6.
Votre second argument est : « vous empêchez les propriétaires de petites parcelles de s’agrandir, mais vous n’empêchez pas ceux qui ont des grands terrains de s’agrandir !!! 2 voisins auront un traitement différents du fait simplement... de leur richesse foncière !!! »
Nous vous félicitons pour cette découverte : mieux vaut être riche et gros propriétaire pour vivre à son aise. Sans doute suggérez-vous la redistribution égalitaire des sols ? Nous craignons que ce ne soit pas de la compétence des communes.
En tout cas, le COS ne fait rien à l’affaire. Le propriétaire d’un tout petit terrain de 100 m2 pourrait en effet passer de 50 à 120 m2 de plancher, mais le propriétaire de 1000 m2 pourra, selon votre proposition, passer de 500 M2 de plancher à 1200 M2. Gageons que cet heureux propriétaire préfèrera y construire un immeuble de 20 appartements de 60 M2, et avec ses rentes se construire une belle villa dans un vrai quartier pavillonnaire d’une ville échappant à votre juridiction.
2. S’agissant de l’évacuation de la terre de l’énorme chantier Louis-Aragon
Il s’agit d’un trou de 30 mètres de profondeur occupant toute l’avenue Louis-Aragon entre J-Jaurès et M-Gorki, nécessitant 40 rotations de camions par jour pour évacuer les déblais.
Nous nous réjouissons que vous vous rendiez enfin à la raison. La seule solution raisonnable est en effet l’évacuation de ces déblais par les rails du tramway T7 (qui commencent à quelques mètres du futur chantier). Des convois de wagonnets, aux même normes de poids par essieu que les rames de tramways, tirées par des tractrices telles que celles qui vont au secours des rames en panne, pourraient s’intercaler entre les tramways ou la nuit, et se transborder plaine de Montjean.
Nous ne sous-estimons pas la résistance de la RATP mais nous comptons (sans garantie de victoire pour Villejuif) sur le soutien du Vice-président (EELV) de la région Ile de France en charge des transports, Pierre Serne.
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