Accueil > Actualités > Marianne ne répond pas...
Tel un débiteur indélicat ou un contribuable acculé, le journal Marianne ne va pas chercher ses recommandés à La Poste !
Par un premier courrier "simple", nous avions demandé un droit de réponse à l’hebdomadaire Marianne pour son article diffamatoire "Écolos et islamistes, même combat douteux" du mois de novembre.
Sans réponse au courrier "simple", nous en avons adressé un deuxième, cette fois par lettre recommandée avec accusé de réception (voir ci-dessous). Las... Le courrier vient de nous revenir avec la mention "Pli avisé et non réclamé"...
Ainsi, ce journal s’autorise à publier n’importe quoi et refuse d’ouvrir ses colonnes aux personnes diffamées... Est-ce ça, la "liberté" de la presse ?
Curieusement (?) le FN débite le même mensonge...
Monsieur Maurice Szafran
Directeur de la publication
Marianne
32 rue René Boulanger
75484 Paris cedex 10
Objet : demande de droit de réponse, lettre recommandée avec accusé de réception
Villejuif, le 5 décembre 2013
Monsieur le Directeur de la publication,
Suite à l’article de Mathias Destal intitulé Viande à la cantine – Écolos et islamistes, même combat douteux paru page 34 de votre journal daté du 23 au 29 novembre 2013 – et conformément à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, je vous prie de bien vouloir publier le droit de réponse ci-joint.
En effet, votre journaliste prétend que je soutiendrais « l’interdiction de la viande à la cantine », ce qui est faux. Il prétend que je partagerais le combat des « islamistes », ce qui est faux. Etant candidate aux élections municipales, ces deux affirmations portent gravement atteinte à mes intérêts.
Votre journaliste cite « l’entourage de la maire de Villejuif », mais il ne m’a pas pas contactée pour connaître mon point de vue. Il n’a pas non plus appelé mon colistier Alain Lipietz - bien qu’il le cite. Marianne, qui n’hésite pas à le consulter sur d’autres sujets, connaît pourtant son numéro…
Pour rétablir la vérité, j’ai adressé la semaine dernière (le 26 novembre) un mail de protestation à votre rédacteur en chef, ainsi qu’au courrier des lecteurs, qui ne m’ont répondu ni l’un ni l’autre.
C’est pourquoi, en l’absence de reprise de ce droit de réponse dans votre journal, je me réserve le droit de donner à ceci les suites légales qui s’imposent.
En espérant vivement régler cette affaire à l’amiable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de mes sentiments distingués.
PJ : 1
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