Accueil > Actualités > Sur FR 3 : Le candidat sortant se dégonfle
La semaine dernière, FR3 avait rendez-vous avec Natalie Gandais sur les municipales. Annulation au dernier moment : le candidat de la droite ne pouvait pas, « pour raisons personnelles ». Cette semaine, rebelote : F. le Bohellec refuse de débattre avec le candidat de la gauche et des écologistes, Pierre Garzon.
Voyez dans Le Parisien les explications embarassées des « proches du maire sortant ». Lui qui représente l’alliance de la droite et de l’extrême droite, ayant évincé ses alliés centristes, « refuse de débattre avec les extrêmistes » !
Il refuse la comparaison avec Levallois, lui qui promet aux « investisseurs », dans le journal Le Monde, un Villejuif de 85 000 habitants s’il est réélu (dernier chiffres Insee : 54753 habitants en 2017)
Il refuse d’admettre qu’il est « plusieurs fois condamné par la justice et sous le coup de plusieurs enquêtes policières » comme l’a confirmé, en correctionnelle, le Tribunal de Créteil le 20 janvier dernier, sans qu’il n’ose faire appel.
Bref, il se dégonfle.
Par peur de ne pas être à la hauteur ? Probablement pas : F. le Bohellec sait mentir avec un aplomb confondant. Mais il sait qu’il dispose d’un grand avantage sur son concurrent : Pierre Garzon et celles et ceux qui les soutiennent ont dû rester confinés depuis le 16 mars, lui et son équipe ont continué à faire campagne pendant tous ces mois, sans être inquiétés évidemment par la police municipale. Il a utilisé à fond tout l’argent de la municipalité, nous endettant même, illégalement, de 10 millions supplémentaires. Et le Tribunal administratif a jugé que ces dépenses , telle la campagne d’immenses affiches Avec vous Villejuif se révèle, constituent « une opération électorale (…) susceptible d’avoir une influence sur la validité de l’élection elle-même »
Il ne veut donc pas laisser P. Garzon être « vu à la télé », ce qui rétablirait un peu l’équilibre. Pour cela il lui suffit de refuser d’être interviewé par FR3 , car alors FR3 est tenu par la règle d’équilbre de ne pas interviewer P. Garzon ou Natalie Gandais non plus.
Bon, on se débrouille avec les moyens du bord : voyez ici.
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