Consternation au conseil municipal du 29 mai, presque entièrement dédié à « sécuriser » la campagne électorale du maire. Il crée un poste de directeur adjoint à la communication, après l’augmentation de 47% du budget communication… pour asséner des vérités alternatives telles que « les impôts municipaux n’ont pas augmenté » en maxi format sur les panneaux publicitaires. Il se fait voter une « protection fonctionnelle » sans motif précis afin de pouvoir attaquer en justice, aux frais du contribuable, ceux qui le critiquent.

Les panneaux d’affichage libre seront réduits à 10. Les écolos, qui ne collent pas sur les murs, feront comment ?

Et le pire : un « arrêté du maire » édicte un nouveau règlement pour l’octroi des salles municipales aux associations et aux groupes politiques. Du temps de l’Union citoyenne, Sylvie Thomas avait établi une Charte des associations « garantissant la transparence dans l’attribution des salles et des subventions », et la « gratuité des salles municipales en fonction des disponibilités ». C’est fini. La salle de la médiathèque est supprimée pour tout le monde, les groupes politiques n’ont plus droit aux grandes salles des MPT, les nouvelles règles permettent au maire de refuser les salles municipales aux associations qui risquent de « mal voter ». Ou bien ce sera payant. Il ne se gêne pas non plus pour priver la FCPE et ATTAC des subventions accordées par la commission paritaire . Pour en savoir plus, voir le site laveniravillejuif.fr

Anne-Lise Boyer, Natalie Gandais, Isabelle Hamidi, Monique Lambert Dauvergne, Alain Lipietz, Patrick Stagnetto, Sylvie Thomas