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4 mars 2016

La fuite vers la politique extérieure ?

13 nouvelles charges pour notre super-maire

Le conseil régional a nommé Franck le Bohellec délégué ou suppléant dans 13 lycées du Val de Marne.

Du temps de l’Union citoyenne, nous avions dû « faire avec » un maire qui, ayant choisi de garder la direction de sa PME (dans le Nord de la France), était absent deux jours par semaine. Cela aurait été à la rigueur possible, s’il avait respecté les délégations des maires-adjointes au lieu de chercher, dès les premiers jours, à les court-circuiter. Mais au moins les autres jours étaient consacrés à Villejuif, comme Frank le Bohellec s’en vantait à l’époque où, contrairement à son voisin de l’Hay les Roses, Vincent Jeanbrun, il renonçait vertueusement à postuler au Conseil départemental :

Naturellement, comme V. Jeanbrun, il siégeait aussi au bureau du Val de Bièvre, où forcément il se faisait remarquer par son absentéisme, les journées n’ayant que 24 heures et la semaine ouvrable ne comptant que 5 jours.

Sans doute vexé de voir V. Jeanbrun accumuler les postes et postuler en plus au Conseil régional, Franck le Bohellec a vite pris le pli. Et hop ! En quelques jours de décembre, le voici, outre patron et maire : conseiller régional, délégué à la métropole du Grand Paris, délégué au T12. Et le voici donc, selon 94 Citoyens , investi dans 13 lycées dont il ne manquera pas d’assumer la gestion financière et l’animation du projet éducatif, sans préjudice des autres activités quotidiennes d’un conseiller de la majorité régionale.

Soyons clair : ou il sera aussi absent de ces lycées que dans ses charges valdebievroises, ou il sera de plus en plus absent de Villejuif.

Or Villejuif va désormais à vau-l’eau. Volontairement, Franck le Bohellec et ses deux vizirs, E. Obadia et P. Vidal, ont réduit leur majorité municipale à une demi voix (23 sur 45), faisant en sorte que chacun des vizirs puisse mettre à lui tout seul le calife en minorité.

Parallèlement, tous les trois ont rompu avec les services de la Ville, cadres et agents, qui font recours, les uns aux services d’avocats et délégués syndicaux, les autres aux services psycho-médicaux, selon le point d’usure atteint.

Mais ne nous faisons pas d’illusion. Les votes, et surtout les explications de votes, du 12 février ont montré que, ni dans la majorité –croupion de F. le Bohellec, ni dans les « grands » partis de l’ex-liste Cordillot, n’existe la volonté de revenir devant les électeurs. Il n’existe pas en effet de majorité à Villejuif sans les écologistes et associatifs rassemblés dans L’Avenir à Villejuif. Or ceux-ci ont posé, en matière de probité dans la gestion des affaires publiques, un niveau d’exigence qui reflète l’exigence des citoyens (et de la loi !), mais que les partis politiques traditionnels hésitent hélas à accepter : d’où leur silence assourdissant sur l’affaire de la Halle des sports.

Franck le Bohellec est donc pour un moment le maire indéboulonnable d’une municipalité ingouvernable. On comprend qu’il cherche refuge ailleurs, à la Région ou au Grand Paris.

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